Lesesprits existent tout simplement car l’âme ne s’éteint pas avec la mort physique : elle poursuit son. existence dans une autre dimension. Il n’existe pas d’interruption à la vie, tout comme il n’existe pas non plus. d’interruption à l’amour. La vie change de nature et nous passons sans cesse d’un cycle d’existence Cinéma "Et si la mort n'était qu'un passage", le second film de Valérie Seguin disponible en VOD Après la sortie en 2018 du film "Et si la mort n'existait pas", Valérie Seguin réalise un nouveau documentaire autour des questions de la mort "Et si la mort n'était qu"un passage". FemininBio, partenaire du film, vous propose un accès pour le visionner en VOD. Dans son premier film "Et si la mort n'existait pas ?" Valérie Seguin explorait cette question essentielle de la vie après la mort, aux frontières de notre perception de la réalité expérience de mort imminente, vision des défunts, sortie de corps... Avec un peu plus d'1,3 millions de vues sur Youtube, le succès du premier volet de ce qui sera une trilogie conforte la réalisatrice Valérie Seguin à poursuivre son enquête avec la sortie d'un second volet "Et si la mort n'était qu'un passage" - Comment s'y préparer ?.La mort est l'un des grands mystères de notre condition humaine, si certains y voient la fin de toute chose, d’autres pensent qu’il s’agit d’un passage vers un autre monde. Comment se préparer à cet inconnu ? Que nous enseignent les phénomènes aux frontières de la mort ? Comment mieux appréhender cette fin de vie du point de vue des mourants et des accompagnants ? Et après la mort, peut-on appréhender différemment le deuil ?Pour répondre à ces questions, l'équipe du film a rencontré un grand nombre d experts réputés sur ce sujet médecins, soignants, psychologues, mais aussi des personnes qui ont la capacité de communiquer avec des personnes notamment Dr Constance Yver-Elleaume, Dr Patrick Bouffette, Dr Jean-Jacques Charbonier, Dr François Lallier, Catherine Henry-Plessier, Sylvie Dethiollaz, Alexis Ambre, Vincent Hamain, Patricia Serin, Stéphane Riot, Sylvie Ouellet, Anne Tuffigo, Florence Hubert, Dominique Vallée, ...Ce nouveau film pour lequel Véronique Jannot a prêté sa voix pour la narration est disponible en VOD sur ViméoVoici la bande annonce de ce second volet Ce film est le second volet d’une trilogie 1. ET SI LA MORT N’EXISTAIT PAS Où en est la science sur la vie après la mort ? visible sur Youtube gratuitement 2. ET SI LA MORT N’ETAIT QU’UN PASSAGE Comment s’y préparer ? disponible en VOD3. ET SI L’ÂME EXISTAIT VRAIMENT En cours de réalisationAbonnez-vous à FemininBio en version papier/pdf ou achetez notre dernier numéro en kiosque ou en magasin bio !
Lareligion grecque était fondée sur des rituels pratiqués en commun, mais ne reposait pas sur un texte sacré ou sur des dogmes, et il n'existait pas non plus de littérature proprement religieuse [1].Des textes comme la Théogonie d'Hésiode et les épopées d'Homère ne sont donc pas des textes sacrés : ce sont des œuvres littéraires proposant une vision parmi d'autres de la création
Publié le 24 nov. 2018 à 1400Mis à jour le 30 nov. 2018 à 1720C'est la grande, la fatidique question que se passe-t-il dans notre cerveau - et donc dans notre esprit, dans notre conscience - à la minute de notre mort ? La réponse, jusqu'ici, paraissait hors d'atteinte de l'investigation scientifique personne n'est jamais revenu de l'autre rive pour témoigner de ce qu'il avait vu et ressenti au moment de passer de vie à il y a bien ces récits troublants recueillis sur les lèvres de celles et ceux qui ont frôlé la mort de près. Regroupés sous l'appellation d' expériences de mort imminente » EMI, ils sont pris très au sérieux par une partie de la communauté des neuroscientifiques qui les répertorie et les décortique, comme le fait l'équipe du Coma Science Group à l'université de Liège lire ci-dessous.Mais, par définition, les survivants dont l'expérience a été reconnue comme authentique EMI après évaluation sur l'échelle de Greyson du nom du psychiatre américain Bruce Greyson, qui l'a proposée en 1983 ont échappé à la mort. Ils n'en ont vu que l'ombre. La mort elle-même et ce qu'elle provoque dans le cerveau du mourant demeurent entièrement nimbés de mystère. Du moins était-ce le cas jusqu'à cette année…Dans une étude publiée par la revue Annals of Neurology » qui a fait sensation - mais que la presse française a peu relayée, à l'exception du magazine Science et Vie » -, le professeur en neurologie expérimentale à l'université Charité de Berlin, Jens Dreier, détaille l'expérience extraordinaire à laquelle son équipe et lui se sont livrés sur neuf patients. Ces neuf personnes, toutes entrées en soins intensifs à la suite de blessures cérébrales, faisaient l'objet d'un monitorage neurologique lourd, plus invasif qu'un simple électroencéphalogramme. Il s'agit d'une technique non conventionnelle, qui permet d'enregistrer l'activité électrique du cerveau, y compris à de très basses fréquences, de l'ordre de 0,01 hertz », explique Stéphane Marinesco, responsable du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Les basses fréquences émises par le cerveau ont du mal à traverser le scalp, ce qui les rend indétectables aux appareils d'électroencéphalogramme dont les électrodes sont placées sur le cuir chevelu. Dans le système de monitorage dont étaient équipés les patients du service du Pr Dreier, les électrodes étaient placées à l'intérieur du crâne, et même sous la dure-mère, cette membrane rigide qui entoure le cerveau et la moelle accès aux très basses fréquences, correspondant à une activité électrique lente, a été la fenêtre qui a permis à Jens Dreier et son équipe de visualiser ce qui se passait dans le cerveau de personnes en train de mourir. Pour leur expérience, les neuroscientifiques allemands ont simplement demandé aux familles, une fois devenu évident que le patient ne survivrait pas à son accident, l'autorisation de poursuivre l'enregistrement jusqu'au bout. Et même un peu au-delà du bout », c'est-à-dire de la mort cérébrale, ce moment à partir duquel un classique électroencéphalogramme n'enregistre plus aucune activité cérébrale et que l'Organisation mondiale de la santé considère comme le critère médico-légal du de dépolarisationQu'ont montré les enregistrements réalisés à la Charité de Berlin ? Quelque chose de tout à fait fascinant, jusque-là inédit, et qui devrait peut-être amener les spécialistes à reconsidérer leur définition du décès et de son moment exact. Ce phénomène cérébral, indique l'étude, survient entre 2 et 5 minutes après l'ischémie, moment où les organes dont le cerveau ne sont plus alimentés en sang et donc en oxygène. Et il dure lui-même une petite dizaine de minutes. On peut l'assimiler à une sorte d'incendie électrique qui s'allume à un bout du cerveau et, de là, se propage à la vitesse de 50 microns par seconde dans tout l'encéphale avant de s'éteindre à l'autre bout, son oeuvre de destruction accomplie. Les neuroscientifiques parlent de vague de dépolarisation ».Pour maintenir le potentiel de membrane » qui lui permet de communiquer avec ses voisins sous forme d'influx nerveux lire ci-contre, un neurone a besoin d'énergie. Et donc d'être irrigué en permanence par le sang venu des artères qui lui apporte l'oxygène indispensable à la production de cette énergie sous forme d'adénosine triphosphate ATP. Tout le travail de Jens Dreier a consisté à observer ce qui se passait pour les neurones une fois que, le coeur ayant cessé de battre et la pression artérielle étant tombée à zéro, ils n'étaient plus alimentés en oxygène. L'étude a montré que les neurones se mettaient alors en mode 'économie d'énergie' », commente Stéphane Marinesco. Pendant les 2 à 5 minutes séparant l'ischémie de l'apparition de la vague de dépolarisation, ils puisent dans leurs réserves d'ATP pour maintenir leur potentiel de membrane. Pendant cette phase intermédiaire, au cours de laquelle le cerveau est littéralement entre la vie et la mort, celui-ci ne subit encore aucune lésion irréversible si l'apport en oxygène venait à être rétabli, il pourrait se remettre à fonctionner sans dommages en chaîneMais cette résistance héroïque des cellules nerveuses a ses limites. A un moment donné, en l'un ou l'autre endroit du cerveau, un premier neurone craque », c'est-à-dire qu'il dépolarise. Les stocks de potassium qui lui permettaient de maintenir son potentiel de membrane étant devenus inutiles, il les largue dans le milieu extra-cellulaire. Il agit de même avec ses stocks de glutamate, le principal neurotransmetteur excitateur du ce faisant, ce premier neurone initie une redoutable réaction en chaîne le potassium et le glutamate par lui libérés atteignent un neurone voisin dont ils provoquent aussitôt la dépolarisation ; à son tour, ce deuxième neurone relâche ses stocks et provoque la dépolarisation d'un troisième, etc. Ainsi apparaît et se propage la vague de dépolarisation, correspondant à l'activité électrique lente enregistrée par le système de monitorage spécifique utilisé à la Charité de Berlin. Le bouquet final » du cerveau sur le point de s'éteindre est d'autres circonstances de la vie où l'on observe des vagues de dépolarisation, un peu différentes en ceci qu'elles ne sont pas, comme ici, irréversibles. C'est notamment le cas dans les migraines avec aura, naguère appelées migraines ophtalmiques, car elles s'accompagnent de symptômes visuels qui peuvent être de simples distorsions du champ visuel, mais aussi, parfois, l'apparition de taches lumineuses, voire de véritables hallucinations assez similaires à celles rapportées dans les final du cerveau mis en lumière par l'expérience de Jens Dreier est-il à l'origine de l'apparition de cette intense lumière blanche que les personnes ayant fait une expérience de mort imminente disent avoir vue briller au bout d'un mystérieux tunnel ? Cela, l'étude ne le dit pas. Mais l'hypothèse ne paraît pas mystère des expériences de mort imminenteA l'université de Liège, l'équipe du Coma Science Group a constitué une base de données de plus de récits d'expériences de mort imminente EMI. Sur ce corpus, elle en a passé au crible 154. Cette étude qualitative publiée l'an dernier révélait que presque aucun récit ne ressemblait à un autre sur le plan de la chronologie des événements, même si des composantes communes existent bien. La plus récurrente est la sensation de bien-être et de paix présente dans 80 % des récits d'EMI, devant la perception d'une lumière brillante 69 %, la rencontre avec des défunts ou des êtres mystiques 64 % et le sentiment de décorporation 53 %.Il y a seize ans, un neuroscientifique suisse avait déclenché involontairement, chez une patiente épileptique, une telle illusion de sortie du corps en stimulant le gyrus angulaire de sa jonction temporo-pariétale droite. La vague de dépolarisation qui, au seuil de la mort, vient exciter une ultime fois tout l'encéphale - y compris cette zone bien précise - est-elle à l'origine des expériences de décorporation rapportées dans les EMI ?Le fonctionnement électrochimique du neuroneDans tout neurone vivant, il existe une différence de potentiel électrique entre les faces externe et interne de sa différence de potentiel, appelée potentiel de membrane, est due à la présence, sur la face externe, d'espèces chimiques chargées positivement et, sur la face interne, d'espèces chimiques chargées négativement. Ces espèces chimiques sont des ions, principalement des ions de circulation des ions de potassium de part et d'autre de la membrane du neurone, via les canaux ioniques, permet de faire fluctuer la valeur du potentiel de ce potentiel de membrane passe d'une valeur négative, dite de repos », à une valeur positive, correspondant à un état d'excitation, on dit que ce neurone mécanisme électrochimique est ce qui permet aux neurones de communiquer avec leurs voisins sous forme d'influx nerveux.
Jevous propose ici le visionnage d'un film qui m'a touché et que j'ai trouvé bien mené. Il s'agit d'un documentaire où l'on entend enfin des scientifiques parler d'une vie possible après la mort. Je vous laisse le découvrir. Ensuite, je partage avec vous la conférence qui a eu lieu le 23 octobre 2018 sur Nuréa TV.
Siècle des Lumières. Les suite et fin Les commentaires sont allégés, les coupes signalées … Retrouvez l’intégralité dans nos Chroniques de l’Histoire en citations. Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. »1024 VOLTAIRE 1694-1778, Épîtres Déiste fervent, il s’oppose aux encyclopédistes athées Diderot, d’Holbach. Il croit à l’éternel géomètre », l’ architecte du monde » L’univers m’embarrasse et je ne puis songer / Que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger. » Il trouve par ailleurs une grande utilité à Dieu qui fonde la morale … Mais il s’en prend à la religion qui crée l’intolérance … S’il n’y avait en Angleterre qu’une religion, le despotisme serait à craindre ; s’il y en avait deux, elles se couperaient la gorge ; mais il y en a trente, et elles vivent en paix et heureuses. »1025 VOLTAIRE 1694-1778, Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises 1734 L’auteur admire le régime anglais, qu’il eut tout loisir d’étudier, en trois ans d’exil. Il expose les leçons que la France peut en tirer en maints domaines religion, économie, politique. Il en a coûté sans doute pour établir la liberté en Angleterre ; c’est dans des mers de sang qu’on a noyé l’idole du pouvoir despotique ; mais les Anglais ne croient pas avoir acheté trop cher leurs lois. »1026 VOLTAIRE 1694-1778, Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises 1734 … Ces Lettres philosophiques de 1734 – première bombe lancée contre l’Ancien Régime », selon l’historien Gustave Lanson – sont publiées sans autorisation. L’imprimeur est aussitôt embastillé, le livre condamné par le Parlement à être brûlé, comme propre à inspirer le libertinage le plus dangereux pour la religion et la société civile » … Les Français ne sont pas faits pour la liberté ils en abuseraient. »1027 VOLTAIRE 1694-1778, Faits singuliers de l’histoire de France Ce n’est pas seulement un trait d’humour. Malgré son amour de l’humanité, il se méfie de la populace » Il me paraît nécessaire qu’il y ait des gueux ignorants… » … Et dans son Dictionnaire philosophique Distingue toujours les honnêtes gens qui pensent, de la populace qui n’est point faite pour penser. » Le peuple ressemble à des bœufs, à qui il faut un aiguillon, un joug, et du foin. »1028 VOLTAIRE 1694-1778, Correspondance, 17 avril 1765 Courtisé en tout temps par les démagogues … divinisé par la Révolution, le peuple est souvent assimilé à la populace et ouvertement méprisé par le mondain Voltaire … Dans la même veine et la même source, lettre du 19 mars 1766 Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas instruit ; il n’est pas digne de l’être. » Les mortels sont égaux, ce n’est pas la naissanceC’est la seule vertu qui fait la différence. »1029 VOLTAIRE 1694-1778, Mahomet ou Le Fanatisme 1741 Ces deux vers seront la citation reine de la Révolution » Mona Ozouf … On met volontiers Voltaire en slogans, prenant de-ci de-là dans des tragédies aujourd’hui oubliées, quelques vers sonores comme des médailles … On ne citerait pas ainsi Montesquieu ou Rousseau, auteurs de systèmes plus cohérents sur le fond, et pesants dans leur forme. Il faut bien quelquefois se battre contre ses voisins, mais il ne faut pas brûler ses compatriotes pour des arguments. »1030 VOLTAIRE 1694-1778, Lettre à Gallitzin, 19 juin 1773 La grande ennemie de la civilisation est la guerre, boucherie héroïque » qui détruit le vainqueur comme le vaincu, mais il y a pire encore, c’est l’intolérance, la pire erreur politique aux yeux de Voltaire. Sous sa forme religieuse, elle fait encore trop de victimes en France, au siècle dit des Lumières. Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »1031 VOLTAIRE 1694-1778, citation apocryphe Il semble paradoxal de finir sur une citation non sourcée », phrase sans doute jamais écrite, peut-être dite. L’œuvre immense et protéiforme de cet auteur philosophe est si riche en bons et beaux mots ! Mais elle reflète l’homme, sa pensée, sa vie et même son style. D’où la fortune historique et somme toute méritée de cette citation apocryphe.
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Etsi le ciel existait ? (Heaven Is for Real) est un film américain réalisé par Randall Wallace et sorti en 2014.Synopsis. Âgé de 4 ans, Colton Burpo est le fils du pasteur Todd Burpo et de son épouse Sonia. Après avoir été transporté en urgence à l'hôpital, Colton vit une expérience de mort imminente.Quelques mois plus tard, il raconte à ses parents comment il a vu le chirurgien

1Louise était dans la cour de son nouveau lycée et regardait. 2Pas de complément d’objet. Elle est là, plantée dans un coin. 3Seule. 4Elle regarde. Sans voir. 5La tête lui tourne trop de bruit. Trop de cris. Trop de monde. 6Trop de mouvements autour d’elle. 7 Qui es-tu, toi ? » 8La question a claqué à ses oreilles. 9La question s’est refermée sur elle. Comme un piège. Comme un collet qui se rabat brutalement sur la patte de l’animal. 10Les dents des mots. 11Des dents ? 12Un couvercle qui se referme. 13Un tombeau qui l’emmure vivante. 14 Qui es-tu, toi ? » 15Le pronom, redoublé. Comme un poids. Si lourd qu’il l’empêche de respirer. 16Et le verbe ! Statique. D’une réalité à laquelle on ne peut échapper. Comme une chose définie une bonne fois pour toutes. Dont on a fait le tour. Dont plus rien ne changera. 17 Être ». Ça dit une existence palpable. Un réel d’une opacité effrayante. Un corps trop présent. Trop vivant. Encombrant. 18Un corps, un esprit, dont elle est prisonnière. 19Que voyaient les autres ? 20Elle voulut répondre le je » ne venait pas. Ne voulait pas franchir ses lèvres. 21N’existait pas ? 22Aurait voulu dire, voudrait dire tout simplement Je m’appelle Louise » ? Se sentait paralysée. Se sent paralysée. Comment faire venir le je » qui se tient à distance, qui refuse d’obéir, qui fuit loin de sa bouche, loin de ses lèvres ? 23Elle s’est raidie sous le poids de la question et de la vision qui en découle, celle d’un corps fait de muscles, mais aussi de mucosités épaisses, de graisses trop abondantes, de matières diverses et dégoûtantes. 24Il a répété sa question, mais sous une autre forme 25 Oui, comment tu t’appelles ? » 26Question directe, toute simple. Ne peut toujours pas répondre émotion, peur, paralysent. 27Son nom ? 28Repères brouillés. 29Cherche, voudrait chercher, mais semble n’être plus que cerveau figé, sang coagulé. 30Ferme les yeux vomir bientôt. Retient respiration lutter contre nausée. 31Non. Respirer. Se calmer. Et préparer l’épreuve, comme chaque rentrée scolaire devoir dire nom, enseignants le demandent. 32Dire nom. Dire existe. Chercher dans regard d’autrui droit à exister. Non. Pire pas seulement lire dedans interdiction vivre. Non. Pas seulement vivre. Interdiction être. 33Échapper regard. 34Devenir transparente. Rêve impossible. Chimère. 35Rase les murs. 36Échapper regard… 37Plus faut questions ! Et surtout pas question impossible 38 Comment tu t’appelles ? » 39A tout essayé pas manger, vomir, baisser tête, rentrer épaules… 40Reste toujours un trop » elle. 41Voudrait ailes. Fuir loin. Loin là-haut. Ailes moirées sur lesquelles nager. Flotter sur vent doux. 42Voudrait faire pas. Vers jeune homme qui a parlé peut pas. Reste murée. 43Voudrait faire pas. Muscles refusent d’obéir. Eux aussi partis. 44Disparus. 45Comment dire nom ? Le sien ? Pourrait être nom d’un autre ? 46Le jeune homme regarde avec gentillesse. On dirait il encourage. 47L’entend, veut faire effort, pour jeune homme qui attend, mâchoires collées, yeux douloureux, trop de tension, larmes pas loin, gentillesse, danger, finit par balbutier bouillie de mots épars 48 …Appelle… Louise… Merci ». 49Mais soudain, elle s’arrache, se détourne de la question, de la réponse pitoyable, elle se lance en oblique, elle court, court vers le portail encore ouvert, comme une gueule béante qui l’avait avalée. Derrière, de l’autre côté, la rue, les trottoirs, les maisons. Les mots de l’inconnu arrivent à son oreille Ne te sauve pas ! Eh ! Moi, je m’appelle Pierre ! » 50Elle n’entend pas la suite Pierrot pour les amis ! », elle court, court encore alors qu’elle a déjà franchi le portail, court sur les trottoirs de la ville, éperdue, échevelée, le cœur cognant à rompre. 51Lui, après un moment d’hésitation, a couru derrière elle. 52Elle avait erré longtemps dans la ville, sans fatigue et sans faim, sans mots et sans pensées, avant de s’asseoir sur un banc du boulevard d’où elle avait perdu son regard dans la transparence bleutée de la chaîne pyrénéenne. 53Un nuage s’enroulait autour d’un pic ; seule, la cime émergeait et c’était comme si elle en coiffait la dentelle vaporeuse. 54Il lui semblait flotter dans un monde fait de pureté, et elle voyait le ciel comme une nappe de cristal où se perdre. S’oublier. 55Mais quelque chose en elle résistait. Oh ! Comment aurait-elle pu oublier son corps ? Ce corps lourd et malhabile et qui avait un nom. 56Un nom pour le corps ? Dire nom, autre attend. Autre demande. Jeune homme, professeurs… 57Échapper à l’écrasement. Se relever, vite, avant que pensées envahissent. Se relever. Fuir. Fuir ! Que le vent emporte les mots ! Que la course balaie les pensées ! Feuilles mortes tourbillonnantes, dispersées au large ! Loin ! Très loin. Le plus loin d’elle. Exilées. Oubliées… 58Elle reprit sa course aveugle et c’était comme si un rideau l’enveloppait, l’empêchant de voir et d’entendre. 59Un peu plus tard, pourtant, son élan fut stoppé net un petit enfant surgissait d’un immeuble… Et ce fut comme si le rideau était tombé elle vit d’abord le chapeau vert, surmonté d’une petite plume qui palpitait doucement, puis la chemise et le short dont les bords avaient été maladroitement effrangés, évoquant le costume de Robin des Bois. Enfin, elle vit l’enfant quel âge pouvait-il avoir ? Deux ou trois ans peut-être… Il sautillait avec une légèreté aérienne, indifférent aux regards, tout au bonheur de danser, à l’allégresse de la journée et il y avait une telle liberté, une telle grâce dans ses mouvements qu’elle eut pour lui une sorte de gratitude teintée d’envie. Elle s’arrêta pour le regarder. 60La mère a vu le ravissement de l’inconnue ; elle a pris l’enfant par la main 61 Dis à la Demoiselle comment tu t’appelles ! » 62Et le petit danseur, toujours virevoltant, lança le nom comme un ballon joyeux 63 Lui ! Moi est Lui ! » 64Sa mère se mit à rire, l’attrapa au vol et l’embrassa avec une fougue, une tendresse émerveillées, puis, s’adressant à Louise 65 Oh ! Il ne sait pas encore très bien parler ! Mais il est si petit ! » 66Frappée de stupeur, Louise les regarda s’éloigner, l’enfant maintenant accroché à la main de la mère ainsi donc, c’était Lui… Elle-même, petite, prononçait Luise et sa mère, qui trouvait cela adorable, avait gardé l’habitude de l’appeler ainsi… 67Le cœur serré, elle revit la photo, sur la commode, dans la chambre de ses parents, et même s’ils n’en avaient jamais parlé, elle avait toujours su que c’était son frère aîné, mort tout petit avant même sa naissance. 68Elle entendit ces mots qu’ils se disaient devant elle, comme si elle n’entendait pas, ou ne pouvait comprendre, à chacun de ses anniversaires 69 Lui, il aurait maintenant… », Comme il serait grand, s’il avait pu vivre, lui ! » et autres phrases qui disaient sans le dire un secret qu’elle connaissait sans le connaître. 70Lui, l’autre, l’enfant bien aimé, mort trop tôt, si tôt qu’il était resté l’Adorable à tout jamais… 71Elle ne pouvait rivaliser. 72De Lui à Luise, et de Luise à Lui, le chemin était trop raide. Impraticable. 73Elle repartit de nouveau, d’une allure moins rapide, moins désordonnée et bientôt elle arriva dans les rues de son ancien quartier, là où le ruisseau, l’Ousse, coulait doucement, donnant des airs de campagne à cette partie de la ville. Elle s’attarda sur un banc, dans le square où elle jouait, enfant. 74Un couple de vieilles personnes passa devant elle. Lui, les cheveux blancs, la pipe à la bouche, elle, les cheveux en chignon relâché d’où s’échappaient des mèches poivre et sel. 75Elle les regarda qui s’éloignaient lentement, agrippés à leurs cannes, fragiles, si fragiles… 76À la sortie des écoles, des enfants jouèrent non loin, glissant du toboggan, courant et criant. Un ballon vint atterrir à ses pieds. Elle le renvoya machinalement. 77Le soir arriva, sans qu’elle s’en fût aperçue. La lune était venue, ronde et jaune. 78Elle se leva dans un effort de tout son corps. 79Elle remonta la rue vers le Jardin Anglais qui n’était pas fermé. Elle était seule. Elle s’enfonça dans le dédale des chemins qui s’embroussaillaient. 80Au travers du grillage et des arbres, elle aperçut le théâtre de verdure. Quelque temps, elle épia les jeux de lumière et d’ombre sur la scène et les gradins les nuages cachaient parfois la lune. 81Elle s’arrêta en haut des gradins. Le théâtre était envahi par les herbes et les ronces la scène, arrondie vers chaque côté, était bordée de taillis épais et les arbres, autour, faisaient comme un écrin qui protégeait de l’extérieur. 82De la gauche de la scène, apparut une silhouette blanche qui semblait flotter au gré de l’air. Nimbée du clair de lune, telle une chèvre follette, elle dansait et gambadait et c’était comme si elle ne touchait pas terre, comme si elle voletait, libre et légère, et, dans la nuit éclairée des étoiles et de l’astre jaune et rond, c’était comme irréel, comme une féerie de beauté enchantée. La jeune fille, là haut, sur les gradins, se tenait immobile, dans l’enchantement de la lumière et de cette ombre blanche qui s’y profilait, danseur immatériel au visage et aux mains de céruse. 83Pierrot lunaire. 84Il avait fait le tour de la scène, virevoltant, s’évanouissant lorsqu’un nuage cachait la lune, réapparaissant comme un elfe joueur, un farfadet à la grâce légère et vive et joyeuse à la fois. Si joyeuse, en vérité ! 85Elle le vit qui marquait l’arrêt au milieu de la scène, effectuait un entrechat, arrondissait les bras au-dessus de sa tête qu’il ployait, l’abaissant peu à peu, dans un lent mouvement rêveur qui semblait ne pas devoir finir mais qui accompagnait une révérence presque cérémonieuse, buste incliné, genoux pliés – et le visage blanc qui se noyait dans l’arrondi de la pose. 86Un chant se leva alors, comme venu du cœur de la scène, du cœur de la silhouette qui s’était redressée et tendait les bras vers les gradins, un chant d’espoir et d’appel délicat, une ligne mélodique qui montait dans la nuit vers la lune accrochée tout là-haut, jaune et orange à la fois. 87Louise s’était levée et, penchée vers la scène, vers le Pierrot Lunaire qui la saluait avec tant de grâce limpide, elle battait des mains, mais silencieusement, comme une enfant, une enfant intimidée et qui n’ose faire de bruit. 88Et lorsqu’il lui fit signe de le rejoindre, elle s’étonna à peine elle descendit vers lui, avec une timidité et une gaucherie qui démentaient l’impression qu’elle avait par moments, que son corps se déliait et que la grâce, la légèreté du danseur venaient à elle, l’enveloppaient d’une dentelle vaporeuse qu’il lui semblait reconnaître, mais c’était si confus ! 89Elle descendait vers lui qui chantait dans la lumière de cette nuit miraculeuse et lorsqu’elle fut arrivée sur la scène, il lui prit la main et lui dit doucement 90 Je m’appelle Pierre – Pierrot pour les amis. Et toi ? » 91Elle eut une hésitation qu’elle voulut vaincre aussitôt attention, ne pas laisser la peur s’insinuer, tenir le plus loin possible les vieilles obsessions, passer outre. Passer outre ! 92Et elle répondit, presque naturellement 93 Je m’appelle Louise. » 94A-t-elle dit Louise ? Ou Luise ? Elle ne sait pas. Car, dans le trouble qui l’a envahie, elle n’a pu s’entendre… Mais elle le voit qui lui prend la main, la lève vert l’astre mort et brillant, et elle entend sa voix, teintée d’un humour tendre et léger, qui lui dit 95 Luise… La lumière… Oh uui !… Cette obscure clarté qui tombe des étoiles… »

Etsi la particule fantôme n’existait pas ? Retour sur trente ans de recherche. Par Nathaniel Herzberg. Publié le 11 novembre 2015 à 18h35 - Mis à jour le 16 novembre 2015 à 18h34. Lecture
Jusqu'à un passé récent, le cimetière au était réuni l'ensemble d'une famille était le lieu de destination évident de son propre corps après sa propre mort. Aujourd'hui, cela ne va plus de soi... AFP/ANDRE DURAND Le tabou de la mort est un fait contemporain. Parmi les questions qu'il soulève et auxquelles il semble de plus en plus difficile de répondre "Où vais-je me faire enterrer? Où enterrer mon père, ma mère?" La réponse allait encore de soi dans un passé récent, plus aujourd'hui... Pour quelle raison? Le rattachement à une territorialité n'est plus une évidence, en effet, et la mort n'y échappe pas. Jusqu'à un passé récent, disons avant la deuxième guerre mondiale, le cimetière où était réuni l'ensemble d'une famille était forcément le lieu de destination de son propre corps après sa propre mort. On n'avait même pas à y penser. Il était au bout du village, c'est là qu'on serait un jour. Tout ceci n'est plus une évidence. Ce phénomène tient à plusieurs raisons qui se conjuguent l'urbanisation - nous sommes passés de la société du village à celle de l'agglomération urbaine ; l'éclatement des familles ; le fait que la profession exercée ne se fait plus dans le périmètre du lieu de naissance, les déplacements devenant la règle. Un jour, vous êtes muté à Tokyo, le lendemain à Metz... Tout devient plus compliqué. Voilà pour les aspects socio-démographiques, les transformations objectives des modes de vie. Au-delà, qu'est-ce que cela traduit de notre rapport à la mort?Notre société, c'est une banalité de le dire, ne se penche plus beaucoup sur la mort. Plus tard on y pense, mieux c'est. L'essor de la crémation tient aussi à cela, d'ailleurs, entre autres raisons. On n'est plus attaché à un territoire, donc cela fait moins de sens d'être enterré à tel ou tel endroit. Le lieu d'inhumation a moins de signification que par le passé. Jusqu'à ce qu'on interdise, il y a quelques années, la possibilité de conserver l'urne chez soi, on pouvait de la sorte disposer de ses cendres comme on le voulait, ce qui rendait la mort comme hors lieu, hors du cimetière, lequel est aussi un espace collectif. On pouvait se dire "Le lieu des morts n'est pas celui de mon mort". Symptomatique d'un certain désarroi social. Ramener le mort chez soi, c'est aller contre la règle fondamentale de la ritualité funéraire, qui veut qu'on se sépare des morts. Ce détachement de la territorialité est récent, dites-vous. Oui, un saut a été franchi récemment, même s'il se préparait sans doute de longue date, et on peut le voir, là encore, à travers la crémation. L'Eglise catholique a levé l'interdiction de la crémation après la deuxième guerre mondiale, relativement récemment, donc. Dans les années 1970, personne n'aurait alors imaginé qu'elle progresserait comme elle l'a fait à partir des années 1990. Aujourd'hui, un peu plus d'un Français sur deux l'envisage. Dans les années 1970 et 1980, la crémation relevait d'une certaine vision du monde, d'une posture militante. A présent, elle n'apparaît plus comme un choix différencié mais comme un option qui découle aussi de ce détachement du territoire et de cette logique d'urbanisation qui caractérise notre culture globale. On trouve des maisons funéraires même hors des grandes villes, même à Sainte-Foy-la-Grande ! On peut se dire que c'était rassurant, en quelque sorte, de savoir que l'on reposerait à tel endroit un jour... Qu'engendre cette incertitude nouvelle?Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement La ritualité funéraire n'est pas seulement une coutume, elle agit aussi sur l'équilibre socio-psychique des personnes. Elle s'inscrit dans notre mémoire collective. Ces changements nous questionnement évidemment très profondément par rapport à notre propre finitude, nos relations avec nos proches... Comment pourra-t-on étayer un souvenir s'il n'est plus rattaché à un lieu, transmettre une mémoire familiale? Autant de questions qui se posent. Nous faisons comme si tout ceci tout était indifférent, mais ce n'est pas vrai. Nous ne sommes pas indifférents à notre propre devenir. Nous avons besoin de nous représenter cet irreprésentable et nous ne pouvons pas faire n'importe quoi de notre propre corps, dans l'indifférence de la souffrance de nos proches. Une évolution notable, par ailleurs des entreprises funéraires proposent de plus en plus, sur leur site Internet, d'aller se recueillir virtuellement, en photo, sur la tombe d'un proche, d'aller visiter le cimetière, de payer des fleurs qui y seront déposées... On met au point des services censés combler la distance physique "Je suis à Bordeaux, mon père est enterré à Strasbourg..." La ritualité funéraire serait donc moins importante, aux yeux des Français?Pas du tout, et c'est aussi toute la question. La Toussaint, on le voit bien, reste un jour très important c'est l'un des jours où il y a le plus de circulation en France, ce qui veut dire que les gens se déplacent. C'est aussi l'un des jours où l'on achète le plus de fleurs. Ce n'est donc pas du tout indifférent. Le fait de ne plus savoir où l'on va être enterré est plus marqué à la ville qu'à la entendu. Dans les villages, on est encore enterré de génération en génération et on y trouve encore une présence des signes sociaux de la mort, une sonorité le clocher du village, le glas..., qu'on n'a plus en ville, où la mort n'est plus perceptible. Voyez le corbillard et l'écart de culture entre ce qu'on peut en voir aujourd'hui et ce qui en est montré, par exemple, dans Le Corbeau, le film de Clouzot, qui ne date pas non plus du Moyen Age ! Tout le village qui processionne derrière le corbillard tiré par des chevaux... Dans mon enfance, le corbillard était un véhicule noir qui roulait lentement en bordure du trottoir, n'occupait pas le centre de la chaussée. Aujourd'hui, il se mêle à la circulation, comme les autres véhicules. La mort était inscrite dans le paysage, dans l'espace partagé, elle ne l'est plus. Conséquence de son refoulement?Oui, ou de son déni. Le grand anthropologue Louis-Vincent Thomas parlait, lui, de "déni de la mort", expression qui ne signifiait pas seulement le refus ou la peur de la mort mais le fait de faire comme si elle n'existait pas, n'avait aucune importance. Attitude encore plus étrange que la simple peur ou le refus, et qui nous est contemporaine, car elle n'a jamais existé auparavant, à aucun moment de l'Histoire. Or notre rapport à la vie est en rapport à la mort. Quand les choses ne sont plus parlées, plus signifiées, quand tout a l'air flottant, incertain, on perd des repères essentiels. On peut aussi s'interroger, en matière de refoulement, sur la généralisation des cimetières périurbains, crées dans les années 1980, qui sont souvent des lieux isolés, à l'écart de la ville, et esthétiquement, situés dans des zones de relégation, entre le centre commercial et la déchetterie. Vous avez des panneaux où celle-ci côtoie le crématorium, vous devez passer, pour y accéder, par une montagne de pneus crevés ! Ce qui peut pousser à s'interroger sur la façon dont les vivants traitent les morts. Pourquoi un tel manque de soin? 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