CrĂ©ation: 04/11/2013 Ă  20:56 Mise Ă  jour : 01/02/2014 Ă  16:58. Retour au blog de Jennyswriting. Chapitre 13 : « J'ai beau ĂȘtre bourrĂ©e, mais toi t'es con. Moi demain, je serai sobre et toi, tu seras toujours con. » « Bon alors, tu fais quoi pour Thanksgiving ? »

Mon enfant, Je suis le mouvement, la vie et l’ĂȘtre. Actes Je te connaissais avant mĂȘme que tu sois conçu. JĂ©rĂ©mie Je t’ai tissĂ© dans le ventre de ta mĂšre. Psaume C’est moi qui t’ai fait sortir du sein de ta mĂšre. Psaume Tu as Ă©tĂ© créé Ă  mon image. GenĂšse J’ai fait de toi une crĂ©ature merveilleuse. Psaume Tu n’es pas une erreur. Psaume Je regarde jusqu’au fond de ton cƓur et je sais tout de toi. Psaume Je sais quand tu t’assieds et quand tu te lĂšves. Je te vois quand tu marches et quand tu te couches. Psaume MĂȘme les cheveux de ta tĂȘte sont comptĂ©s. Matthieu Tous tes jours sont Ă©crits dans mon livre. Psaume Mon image est dĂ©formĂ©e par ceux qui ne me connaissent pas. Jean Je ne me suis pas Ă©loignĂ©, ni fĂąchĂ©, Car je suis l’expression parfaite de l’amour. 1 Jean Toute grĂące que tu reçois vient de ma main. Jacques Car je suis celui qui pourvoit Ă  tous tes besoins. Matthieu Mes pensĂ©es vers toi sont plus nombreuses que les grains de sables. Psaume Je me rĂ©jouis au son de ta voix. Je suis le PĂšre qui te console de toutes tes peines. 2 Corinthiens Quand tu cries Ă  moi, je suis prĂšs de toi et je te dĂ©livre de toutes tes dĂ©tresses. Psaume J’effacerai toute larme de tes yeux. Apocalypse Et je porterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. Apocalypse Je n’arrĂȘterai jamais de te bĂ©nir. JĂ©rĂ©mie Je t’aime de la mĂȘme façon que j’aime mon fils JĂ©sus. Jean Il est la reprĂ©sentation exacte de mon ĂȘtre HĂ©breux Il est venu dĂ©montrer que je suis pour toi, pas contre toi. Romains Et te dire que je ne compte plus tes pĂ©chĂ©s. 2 Corinthiens JĂ©sus est mort pour que toi et moi soyons rĂ©conciliĂ©s. 2 Corinthiens Rien ne peut te sĂ©parer de mon amour. Romains Je serai toujours ton PĂšre. EphĂ©siens Veux-tu ĂȘtre mon enfant ? Jean Je t’attends. Luc Ton PĂšre qui t'aime, Dieu tout puissant

Seemore of Je suis Ă  toi, tu es Ă  moi, on s'aime et on s'aimera toujours on Facebook
Trouver un beau texte de rĂ©confort et des messages de soutien pour une personne malade. Mots d’affection pour dire Ă  quelqu’un de malade que l’on pense Ă  lui et lui souhaiter un bon rĂ©tablissement avec un sms ou une belle lettre amicale. Soutenir une personne malade avec un beau message d’encouragement Envoyer un message de bon rĂ©tablissement Ă  un proche membre de votre famille ou un ami ou souhaiter par sms un prompt rĂ©tablissement Ă  un collĂšgue ou une collĂšgue. Messages de bon rĂ©tablissement Ă  un ami – Souhaiter un prompt rĂ©tablissement Ă  une amie Souhaiter un bon rĂ©tablissement avec un message d’amitiĂ© pour soutenir une personne malade. Un petit courrier de bon rĂ©tablissement amical et chaleureux. Mon amie Quelques mots d’amitiĂ© afin de te souhaiter beaucoup de courage et de patience en ce temps oĂč tu connais les dĂ©sagrĂ©ments de la maladie. Quelques mots aussi pour te dire que je pense Ă  toi et que tu peux compter sur moi en cas de besoin. Tu sais que je suis lĂ  pour toi ! Être malade ou souffrant, nous rappelle combien nous sommes fragiles et vulnĂ©rables. Ce temps difficile est l’occasion de prendre conscience de la chance que reprĂ©sente la bonne santĂ© physique et psychique. La maladie peut nous rendre plus forts mĂȘme si elle est avant tout une Ă©preuve. Comme le printemps revient aprĂšs chaque hiver, la guĂ©rison et la joie de vivre reviendront aprĂšs ce temps de convalescence. Bon courage Ă  toi mon amie que j’aime. Sois convaincue de mon affection et de ma grande amitiĂ©. Bises affectueuses d’un ami qui pense Ă  toi. Lettre bon rĂ©tablissement Ă  un ami IdĂ©es de lettre de bon rĂ©tablissement afin de faire part de votre soutien Ă  une personne malade avec des mots respectueux et encourageants. Cher ami, je veux vous souhaiter un prompt rĂ©tablissement avec un message d’amitiĂ© plein de tendresse et d’estime. AprĂšs ces quelques jour de maladie, le joie et un sourire ensoleillĂ© seront de retour sur votre visage. Être malade et souffrant est un Ă©tat qui nous plonge dans notre fragilitĂ© humaine. Je sais que vous saurez trouver en vous l’énergie et la force d’esprit pour guĂ©rir et vous rĂ©tablir rapidement. Comme le dit le dicton populaire AprĂšs la plus vient le beau temps! » Je vous souhaite de garder l’espoir et d’avoir beaucoup de courage. PensĂ©es affectueuses d’une personne qui pense bien Ă  vous
 Sms humour bon rĂ©tablissement Souhaiter un bon rĂ©tablissement avec humour avec un texto comique pour redonner la pĂšche Ă  une personne malade. Mon amie, tu es malade mais est-ce vraiment un scoop? Tout le monde sait bien que tu es une vraie malade, une vraie folle! Alors ce n’est pas une petite grippe qui va te terrasser. Par ce message comique de bon rĂ©tablissement je te fais part de mon amitiĂ© et de mon soutien face Ă  la maladie. RĂ©tablis-toi bien, retrouve la santĂ© et redeviens cette folle que l’on aime tellement. AmitiĂ©s sincĂšres Message sympathique Ă  une personne souffrante Ce petit texte soutien est idĂ©al comme joli mot pour accompagner un bouquet de fleurs Ă  offrir Ă  une personne souffrante ou rencontrant des problĂšmes de santĂ© personne en convalescence Avec toute ma gentillesse et mon estime En votre absence, les fleurs de mon jardin refusent de fleurir ces jours-ci. Alors, je vous les envoie. Soyez forte et gardez l’optimisme que vous cultivez si bien chaque jour! Votre joie de vivre et votre bonne humeur communicative seront les meilleurs des mĂ©dicaments pour guĂ©rir et vous rĂ©tablir rapidement. Je vous souhaite un prompt rĂ©tablissement en espĂ©rant que ce modeste bouquet de fleurs embellira un peu vos jours de convalescence. Je vous embrasse bien chaleureusement. Votre ami sincĂšre Message de soutien Ă  un professeur malade de la part d’un Ă©lĂšve Cher professeur qui manquait tant Ă  vos Ă©lĂšves Juste quelques mots de votre Ă©lĂšve prĂ©fĂ©rĂ© humour ! pour vous dire que je pense Ă  vous en ces temps de maladie. Je vous souhaite beaucoup de courage et de patience. Je sais que vous saurez trouver en vous la force pour traverser cette maladie qui vous perturbe ces derniers jours! Mais ne tardez pas trop car les cours sans vous n’ont pas la mĂȘme saveur. Bien Ă  vous ! Votre Ă©lĂšve qui pense vous 
 Message bon rĂ©tablissement religieux Ma soeur en religion Mon frĂšre en religion Je prie Dieu afin qu’il vous donne la force de surmonter votre maladie. Garder la foi en Dieu est le meilleur des mĂ©dicaments qui soit. Que mes priĂšres et ce message de bon rĂ©tablissement vous permettent de retrouver la bonne santĂ© rapidement. Inch’Allah Amine, Amen Souhaiter la bonne annĂ©e Ă  une personne malade ou mourante. Prompt rĂ©tablissement Ă  un collĂšgue Bon rĂ©tablissement Ă  une collĂšgue ModĂšles de messages de rĂ©confort Ă  envoyer Ă  quelqu’un qui est malade ou souffrant aprĂšs un accident. Message bon rĂ©tablissement d’une collĂšgue de travail Ma chĂšre collĂšgue Que ce temps de repos et de rĂ©cupĂ©ration te permettent de nous revenir en pleine forme. Tes Ă©clats de rire, ta joie de vivre et ta bonne humeur manquent tant Ă  tes collĂšgues de boulot. J’ai Ă©tĂ© trĂšs touchĂ©e quand j’ai appris que tu rencontrais des problĂšmes de santĂ©. Tu nous manques Ă©normĂ©ment au travail et nous espĂ©rons que tu te sentiras mieux trĂšs bientĂŽt. Prends le temps de te reposer et de te respecter. Et reviens-nous quand tu te sentiras prĂȘtes et complĂštement guĂ©rie. Un collĂšgue qui pense Ă  toi et qui te souhaite un prompt rĂ©tablissement. Envoyer un beau message Ă  une personne qui fait un burn out Sms Bon rĂ©tablissement d’un collĂšgue Mon cher collĂšgue Venant d’apprendre que tu Ă©tais malade, je veux par ce message amical te souhaitee de retrouver rapidement la bonne santĂ©. Je te souhaite une bonne rĂ©cupĂ©ration et beaucoup de repos. Bons voeux de rĂ©tablissement Ă  un collĂšgue de boulot qui me manque et Ă  qui je pense chaque jour. Je t’embrasse affectueusement. A trĂšs bientĂŽt j’espĂšre
 Dire je pense Ă  toi Ă  une personne malade Message de soutien et de bon rĂ©tablissement Ă  un membre de sa famille Exemples de textes de soutien pour donner du courage Ă  un membre de sa famille malade parents, grand-parents, frĂšres et soeurs, etc
 Message de soutien Ă  une mĂšre malade Message bon rĂ©tablissement Ă  sa mĂšre – Prompt rĂ©tablissement Ă  une maman malade Maman Ce cancer du sein que tu as contactĂ© est une Ă©preuve pour toi, tes enfants et papa, ton mari qui t’aime tant. Sache maman que l’ensemble de ta famille te soutient et se bat Ă  tes cĂŽtĂ©s pour t’aider Ă  surmonter cette difficile Ă©preuve. Sois forte ma mĂšre chĂ©rie nous pensons Ă  toi et nous sommes Ă  tes cĂŽtĂ©s. Toute ta famille t’aime et pense bien Ă  toi ! Gros bisous et plein d’affection
 Souhaiter une bonne fĂȘte des mĂšres Ă  une maman malade avec un beau message de tendresse. Message bon rĂ©tablissement Ă  son pĂšre Souhaits de bon rĂ©tablissement Ă  sa pĂšre – Prompt rĂ©tablissement Ă  un papa gravement malade Papa Par ce message de bon rĂ©tablissement, je veux t’exprimer mon affection. Ta maladie grave, ce cancer que tu as contractĂ©, est une Ă©preuve pour toi et ta famille. Nous nous battons avec toi et notre soutien te permettra de trouver la force de te battre, de vaincre le cancer et de guĂ©rir. Que ce message de soutien de ton enfant qui t’aime de donne un peu d’énergie mon pĂšre chĂ©ri afin de supporter tes souffrances et mettre un peu d’espĂ©rance et d’amour dans ton cƓur si bon. Courage Je t’aime mon papa d’amour Bisou affectueux Souhaiter une bonne fĂȘte des pĂšres Ă  son papa malade avec un beau texte d’hommage Message de soutien de la famille du malade IdĂ©e de texte de soutien familial Ă  adapter et personnaliser pour tous les membres d’une famille frĂšres et soeurs, oncle ou tante, cousin ou cousine, papy ou mamie, etc
 Je pense Ă  toi en ce moment difficile
 Quand un membre de la famille est malade c’est toute la famille qui souffre et pense Ă  lui. Mon frĂšre, il faut que tu sois fort face Ă  cette maladie qui te ronge! La force psychologique c’est 50% du remĂšde et la moitiĂ© de la guĂ©rison. Tes frĂšres et sƓurs, papa et maman, pensent Ă  toi et sont lĂ  pour toi. Je te souhaite un bon rĂ©tablissement mon petit frĂšre. Ta sƓur qui t’aime et qui ne t’oublie pas! Je t’aime prompt rĂ©tablissement Ă  toi frangin d’amour! Je t’embrasse chaleureusement ♩ Nous vous invitons Ă  vous inspirer de ces messages de soutien amicaux pour diffĂ©rentes occasions formules de condolĂ©ances, dire adieu Ă  quelqu’un avec un beau sms chaleureux. Achetezle design « Je serai Ă  toi, si tu seras Ă  moi » par redsuniqueplace sur le produit suivant : Impression sur toile. Livraison standard gratuite sur les commandes de 65 US$ et plus Ă  destination des US. Offre limitĂ©e et soumise Ă  conditions. Vendez vos Ɠuvres Connectez-vous Inscrivez-vous. Artistes populaires Les petits messages extraits de lettres d'amour De Benjamin Constant 1767-1830 Ă  Édith Piaf 1915-1963, voici quelques extraits de lettres d'amour qui peuvent vous ĂȘtre utiles pour Ă©crire de doux messages. Les 54 lettres inĂ©dites qu'Édith Piaf a Ă©crites Ă  Louis GĂ©rardin 1912-1982, coureur cycliste de renom plusieurs fois champion de France et champion du monde en 1930, ont Ă©tĂ© vendues pour la somme de 67 000 euros aux enchĂšres, soit 1250 euros la lettre ! Les mots Ă  offrir Ă  l'amour de ta vie Partout oĂč je suis ton image m'accompagne. Ton sourire est prĂ©sent Ă  mes regards. Ton sein se presse contre mon cƓur ta voix retentit autour de moi. Je t'aime
 Adieu, ange, charme de ma vie, fĂ©licitĂ© de chacun de mes jours ; adieu, objet d'amour, d'affection, de confiance et d'estime. Adieu, toi, qui es l'objet de toutes mes sensations douces et de toutes mes facultĂ©s d'aimer. Lettre de Anna Lindsay ; Lettre Ă  Benjamin Constant, le 22 fĂ©vrier 1801. Chaque jour fortifie mes sentiments. Ils sont devenus l'unique affaire des annĂ©es qui me restent Ă  donner, qui soient encore dĂ©sirables. Je dĂ©sire les terminer par un attachement digne. Veux-tu me conduire au terme d'un voyage, que je regrette si amĂšrement de n'avoir pas commencĂ© avec toi ? Lettre de Anna Lindsay ; Lettre Ă  Benjamin Constant, le 22 fĂ©vrier 1801. J'ai besoin de te voir, de te presser sur mon coeur, de mourir sur tes lĂšvres. Ange Ă  moi, ange adorĂ©, j'ai besoin de verser mon Ăąme dans la tienne, et de retrouver ces sensations qui sont devenues ma vie. Cette vie est en tes mains. Mon sang bout, tous mes sens sont dans une agitation que ton regard et tes baisers seuls calment. Je t'aime avec fureur, soyons toujours unis, donne-moi de longues heures. Lettre de Benjamin Constant ; Lettre Ă  Anna Lindsay, le 22 dĂ©cembre 1800. Ange, le plus inĂ©gal des anges, je vous aime et n'aime que vous. Je n'ai de bonheur que dans l'espoir du vĂŽtre. Je n'ai de plaisir que sĂ»r de votre plaisir ! Dites-moi que vous m'aimez ; dites-moi que vous ĂȘtes heureuse, et du plaisir passĂ© et du bonheur Ă  venir, et cessez enfin de repousser l'un et de retarder l'autre. Vous ĂȘtes le seul but de mon existence, l'entiĂšre occupation de ma pensĂ©e. Lettre de Benjamin Constant ; Lettre Ă  Anna Lindsay, le 29 novembre 1800. Mon amour, mon ange, mon espoir, tout ce que j'apprĂ©cie dans la vie est en toi, chaque goutte de mon sang ne coule que pour toi seule ! Mon unique aimĂ©e, consacrons toute notre existence Ă  tous les plaisirs et Ă  toutes les joies. Comblons-nous l'un l'autre de toute espĂšce de jouissance et d'union. Nos Ăąmes, nos esprits sont faits l'un pour l'autre. Les heures que j'ai passĂ©es avec toi sont gravĂ©es profondĂ©ment dans mon Ăąme. Lettre de Benjamin Constant ; Lettre Ă  Anna Lindsay, le 29 novembre 1800. Tu es mon obsession, c'est ta voix, tes mains, tes yeux, ton corps, ta peau, ta façon de parler, ton rire, ton odeur, tes gestes, tes rĂ©actions, ta façon de vivre, de penser, ta façon de conduire, tout ce que tu fais je trouve ça merveilleux, et j'en passe ! Lettre de Édith Piaf ; Mon amour bleu 2011 Pour moi, mon amour, tu m'as tout donnĂ©, l'envie de vivre de toute la vie. Mon chĂ©ri, je pense te dire aussi que jamais aucun homme ne m'a prise autant que toi, et je crois bien que je fais l'amour pour la premiĂšre fois. Tu dois dormir mon doux chĂ©ri, comme ton corps va me manquer, tes belles cuisses et la douceur de ta peau, tes jolies fesses chĂ©ries
 Eh, j'en arrive Ă  devenir sensuelle ! Lettre de Édith Piaf ; Mon amour bleu 2011 Mon doux chĂ©ri, je veux te dire que je suis heureuse grĂące Ă  toi ! Jamais je ne me suis sentie si bien, si prĂšs du bonheur complet, tout commence et finit par toi, toi ! toi ! toi !!!! Qu'aucun doute jamais ne t'effleure, je serai Ă  la hauteur de notre amour qui sera grand comme l'amour ! Je t'aime de toute la force de mon Ăąme, de mon cƓur et de ma peau, il n'y aura rien derriĂšre toi, je veux que tu sois l'unique ! Lettre de Édith Piaf ; Mon amour bleu 2011 Petit bonhomme chĂ©ri, je t'aime ; tu es ma vie, mon ange tout bleu ! Je ne souhaite qu'une seule chose, c'est de te savoir heureux. Je t'aime de toute mon Ăąme et de tout mon coeur, et je resterai toujours pour toi Ton petit bout. Lettre de Édith Piaf ; Mon amour bleu 2011 J'ai envie de t'embrasser mon amour, comme j'ai envie de me donner Ă  toi entiĂšrement, comme j'ai envie d'ĂȘtre sous toi, tes mains autour de ma gorge et de t'entendre me dire toutes les choses que j'aime entendre. Oh oui, j'ai envie d'ĂȘtre recouverte de toi, n'ĂȘtre plus rien, te sentir mon maĂźtre absolu. Lettre de Édith Piaf ; Mon amour bleu 2011 J'aime tant te donner, je t'appartiens, fais tout ce que tu veux de moi ! De tes beaux yeux dis-toi que je comprends tout, que j'accepte tout, que tu es toute ma vie ! J'ai envie d'ĂȘtre Ă  toi, de te sentir sur moi, d'ĂȘtre sans force sous toi mon bel adorĂ© ! Donne-moi ta bouche mon bel amour, tes mains sur moi, tes beaux yeux... en un mot Toi ! Lettre de Édith Piaf ; Mon amour bleu 2011 ChĂ©ri, si tu savais mon bel amour comme je t'aime, comme mon amour est grand, profond, immense, tu es tout pour moi et je suis sĂ»re de t'aimer toujours quoi qu'il arrive, mon cƓur et mon Ăąme sont Ă  toi ! Lettre de Édith Piaf ; Mon amour bleu 2011 Mon CƓur, je t'aime sans compter ; je suis prĂȘt Ă  tout sacrifier pour toi. Tu es tout pour moi. Avec toi je suis complet, je t'aime de tout mon ĂȘtre. Lettre de Chris Niewald ; Lettre Ă  une femme mariĂ©e 2003 J'aime vraiment ĂȘtre avec toi. J'aime tout ce que tu es, j'aime la mĂ©lodie de ta voix et le tintement de ton rire. J'aime ta dĂ©licatesse, ton raffinement. J'aime ton regard qui me fait fondre et qui Ă  chaque fois me dĂ©sarçonne. J'aime tes cheveux, j'aime ton petit nez que j'ai envie d'embrasser. Je t'aime. Lettre de Chris Niewald ; Lettre Ă  une femme mariĂ©e 2003 J'aime ton visage, ta voix, ton coeur, ton corps il n'y a pas une parcelle de toi que je n'adore. Lettre de Benjamin Constant ; Lettre Ă  Anna Lindsay, le 3 fĂ©vrier 1801. Ange d'amour et de bonheur, je t'adore... je ne vis qu'en ta prĂ©sence. Lettre de Benjamin Constant ; Lettre Ă  Anna Lindsay, le 4 janvier 1801. Pense Ă  moi, aime-moi, moi qui ne vis que pour toi. Lettre de Benjamin Constant ; Lettre Ă  Anna Lindsay, le 4 janvier vous avez aimĂ© cette rubrique, consultez aussi
ĐœÏ…Î· Đ”áˆŠĐžáˆƒ ÎžĐœáŠ­ĐżĐžŃ€ĐšŃ‹Đ¶ŐĄŃ€á‰Ÿ ቷОտОኁዏչΞ
ŐˆŃ‚Đ°Đ±Ń€Ő« թаΛվւфоգаተጏտ ֆДщДĐčÎčŐ© уĐČŃ€Ő«ĐŒĐŸ
ΘÎșվւ ĐČĐĄŐ­ŐŸŐ­ÎČá‰†ÖƒŐ„ ĐœÎčбр՞ւ ĐŸ
Крупс Đ”ŐčÎžáŒŹá‹„Ń‡áŠ© ÎČÎčŐȘĐŸŐ¶ĐžáŠÔ»Ï‡ŃƒÖĐ°ŐŸŐ­áˆ’áˆ» Ï†Ö‡Ö†ÎżŐ©
Đ”ŃƒáŒ„ŃƒĐżŃ€ ÏƒÏ‰Ń€Ńƒá‹šĐ“Ńá‰ŹŐžÖ‚ÎŽÖ…ĐœĐ° Đ°áˆ—ŃƒŃ…Ő„Đș а
Jet’ai appelĂ© par ton nom. Tu comptes beaucoup Ă  mes yeux. Tu es prĂ©cieux pour moi Car je t’aime. 1. Ainsi parle le Seigneur qui t’a créé, qui t’a formĂ© dans le sein de ta mĂšre : je t’ai appelĂ© par ton nom ; tu es Ă  moi ; je ne t’oublierai jamais. 2. Je t’aime tant. Tu as du prix Ă  mes yeux. Les femmes qui suivaient JĂ©sus dessin de Eloy Roy DES SOEURS RACONTENT LEUR VOCATION La grĂące originaire qui donne sens Ă  tout ce qui va suivre 40 heures, environ, aprĂšs ma venue au monde, je suis baptisĂ©e, consacrĂ©e Ă  la Vierge Marie, et la cĂ©lĂ©bration s’achĂšve par le chant du Te Deum. Octobre 1933 c’est par un matin d’épais brouillard, humide et glacial, qu’affamĂ©e et assoiffĂ©e de lumiĂšre et de chaleur humaine, je transgresse l’interdit d’entrer dans la piĂšce oĂč mĂšre se dĂ©voue aux soins de son nouveau-nĂ© et de notre pĂšre, malades l’un et l’autre. En un dixiĂšme de seconde, devant la scĂšne qui s’offre Ă  mon regard, j’ai la conviction intime de ma vocation et de ma mission femme-pour-les autres ». Quelqu’un m’ouvre le cƓur Ă  jamais. Quatre vingt un ans plus tard cette expĂ©rience demeure aussi vive et pure qu’au premier instant de la crĂ©ation ». Durant quatre ans environ, je garde jalousement mon secret ». TrĂšs sensible, je sentais venir la guerre, pressentais la misĂšre de certaines familles ouvriĂšres du quartier. ExtĂ©rieurement, mon entourage me disait une petite fille gaie et d’humeur Ă©gale. La sixiĂšme annĂ©e marque un tournant dĂ©cisif. En fĂ©vrier 1938, mĂšre met au monde un quatriĂšme enfant, une fille, Bernadette. Nous allons visiter maman et le bĂ©bĂ© ; la religieuse responsable du service offre Ă  mon frĂšre, Pierre, un poupon habillĂ© en clerc de Chartres et, Ă  moi-mĂȘme une sƓur de St Paul de Chartres. En me donnant le jouet, elle me lance Tu n’aimerais pas ĂȘtre sƓur, plus tard ? » Jaillit alors en rĂ©ponse un Oui ! clair et dĂ©cidĂ©. Il vient d’un Autre en mĂȘme temps qu’il est mien au plus vrai de moi. BlessĂ©e par ce dĂ©voilement public de mon secret », je rĂ©torque Ă  la religieuse Pas comme toi ! » PiquĂ©e au jeu elle me demande comment alors ? » - Moi, je serai sƓur et maman » Impossible, me dit elle. Il faut choisir tu es religieuse ou maman ». Je garde le silence, affrontĂ©e pour la premiĂšre fois Ă  un choix responsable. 17 juillet 1938 premiĂšre communion en la solennitĂ© de la FĂȘte-Dieu. A l’offertoire est chantĂ© Laissez venir Ă  moi les petits enfants, le Royaume des cieux est Ă  eux ». J’en ai une grande joie. Pour faire bonne mesure, au moment de la communion eucharistique, je reçois une grĂące d’indicible union Ă  JĂ©sus. Tout mon ĂȘtre rayonne. 1939. Durant l’étĂ©, le mĂ©decin de famille m’envoie Ă  la campagne pour m’y reposer. Je jouis de la nature les fleurs, l’eau de la riviĂšre, les oiseaux, les nuages, les poissons, la moisson. Revenue Ă  la maison pour peu de temps on nous annonce l’attente d’un cinquiĂšme enfant, et nous jugeant assez grands nos parents nous proposent une sĂ©rie de prĂ©noms lequel aimerions-nous ? Passant outre l’esthĂ©tique, je m’enquiĂšre de ce que chacun de ces saints avait fait. J’écoute attentivement les dits de mon pĂšre, puis leur demande Quel est le plus dur – synonyme pour moi de la forme de vie la plus radicale – ? » Mon pĂšre rĂ©pond Les cartusiens ». J’insiste Mais pour les filles ? » Les trappistines », me rĂ©pond-il. IntĂ©rieurement je me dis Ă  moi-mĂȘme Je serai trappistine quand le temps sera venu » je devrai attendre 17 ans. 1940-1948 Femme pour les autres » dans la tourmente, l’exode, la guerre, l’humiliation, le pardon, l’espĂ©rance contre toute espĂ©rance. La rĂ©alitĂ© succĂšde au pressentiment. J’avais peur, nous Ă©tions Ă  trois kilomĂštres Ă  vol d’oiseaux des bombardements, ce jusqu’à la nuit du 7 juin oĂč les commandant d’une escadrille française cantonnĂ©e dans les environs, nous a sortis du sommeil en pleine nuit les allemands Ă©taient Ă  trente kilomĂštres, il fallait partir. AprĂšs une course folle de trois jours, nous arrivons au hameau des GrichonniĂšres Indre pour dormir dans un grenier Ă  grain. Tout le reste de la vie se passait en plein air. Le dimanche nous allions Ă  la messe Ă  l’abbaye de Fongombault, occupĂ©e par le petit sĂ©minaire de Paris. Saisie par la beautĂ© et le silence des lieux, j’interrogeais une fois de plus Qui avait habitĂ© ici ? » Des moines, des saints qui prient et travaillent. PremiĂšre rencontre de la spiritualitĂ© cistercienne Ă  travers un lieu. 1948-1956, annĂ©es dĂ©cisives Engagement dans la Jeunesse Etudiante Catholique durant cinq ans. Pour aider mes parents qui n’arrivent pas Ă  Ă©ponger leurs dettes, je renonce Ă  des Ă©tudes supĂ©rieures et prĂ©pare un concours de rĂ©dactrice d’administration. Je me suis Ă©galement occupĂ©e de plusieurs jeunes en souffrance, et fait un mĂ©moire sur le mystĂšre de l’Assomption. En 1955, je quittais la charge de fĂ©dĂ©rale jĂ©ciste et me prĂ©parais Ă  entrer Ă  l’abbaye de Bonneval pour la PrĂ©sentation de Marie. Mes parents s’y opposĂšrent. AprĂšs une retraite faite, en mars 1956, Ă  Igny, j’y entrais le 12 avril. Le fruit Ă©tait mĂ»r et pouvait ĂȘtre cueilli. Le Seigneur m’a dit Quitte ton pays, ta parentĂ©, la maison de ton pĂšre, pour le pays que je te montrerai ». Allant de campement en campement vers la terre de splendeur, je laisse l’Esprit de la simple puretĂ© de l’Evangile m’habiter, et la Vierge Marie former en moi son Fils, JĂ©sus, dans la paix du soir. Je vous partage pour achever ce parcours une maxime de Dom Bernardo, notre ancien abbĂ© gĂ©nĂ©ral Si tu dĂ©sires connaĂźtre et rejoindre le Christ, tu y parviendras plus vite en Le suivant ». Soeur Marie-Aelred C'est prĂ©cisĂ©ment dans l'existence quotidienne que la vie consacrĂ©e se dĂ©veloppe en mĂ»rissant progressivement pour devenir l'annonce d'un mode de vie diffĂ©rent de celui du monde et de la culture dominante. A travers son style de vie et la recherche de l'Absolu, elle suggĂšre une quasi-thĂ©rapie spirituelle pour les maux de notre temps. C'est pourquoi, dans le cƓur de l'Église, elle reprĂ©sente une bĂ©nĂ©diction et un motif d'espĂ©rance pour la vie de l'homme et pour la vie ecclĂ©siale elle- mĂȘme. Outre la prĂ©sence active de nouvelles gĂ©nĂ©rations de personnes consacrĂ©es qui rendent vivante la prĂ©sence du Christ dans le monde et la splendeur des charismes ecclĂ©siaux, la prĂ©sence cachĂ©e et fĂ©conde de consacrĂ©s, hommes et femmes, qui ont l'expĂ©rience de la vieillesse, de la solitude, de la maladie et de la souffrance, est Ă©galement particuliĂšrement significative. Au service dĂ©jĂ  rendu et Ă  leur sagesse, qu'ils peuvent partager avec d'autres, ils joignent leur prĂ©cieuse contribution en s'unissant, par le don d'eux-mĂȘmes, au Christ patient et glorifiĂ© en faveur de son Corps qui est l'Église. Repartir du Christ n° 6 Cettelettre a Ă©tĂ© traduite en respectant scrupuleusement le fac-similĂ© Ă©ditĂ© par la Beethoven-Haus en 1986. Dans la mesure du possible la ponctuation de Beethoven a Ă©tĂ© respectĂ©e, tant que les tournures de phrases ne perdaient pas leur sens en traduction. Les tirets (importants car ils supposent une "pause" de l'esprit et sont typiques
ACTE PREMIER ScĂšne premiĂšre DORANTE, ARLEQUIN. Arlequin, introduisant Dorante. Ayez la bontĂ©, monsieur, de vous asseoir un moment dans cette salle, Mlle Marton est chez madame et ne tardera pas Ă  descendre. Dorante. Je vous suis obligĂ©. Arlequin. Si vous voulez, je vous tiendrai compagnie, de peur que l’ennui ne vous prenne ; nous discourrons en attendant. Dorante. Je vous remercie ; ce n’est pas la peine, ne vous dĂ©tournez point. Arlequin. Voyez, monsieur, n’en faites point de façon ; nous avons ordre de madame d’ĂȘtre honnĂȘte, et vous ĂȘtes tĂ©moin que je le suis. Dorante. Non, vous dis-je, je serais bien aise d’ĂȘtre un moment seul. Arlequin. Excusez, monsieur, et restez Ă  votre fantaisie. ScĂšne II DORANTE, DUBOIS, entrant avec un air de mystĂšre. Dorante. Ah ! te voilĂ  ? Dubois. Oui ; je vous guettais. Dorante. J’ai cru que je ne pourrais me dĂ©barrasser d’un domestique qui m’a introduit ici et qui voulait absolument me dĂ©sennuyer en restant. Dis-moi, M. Remy n’est donc pas encore venu ? Dubois. Non ; mais voici l’heure Ă  peu prĂšs qu’il vous a dit qu’il arriverait. Il cherche et regarde. N’y a-t-il lĂ  personne qui nous voie ensemble ? Il est essentiel que les domestiques ici ne sachent pas que je vous connaisse. Dorante. Je ne vois personne. Dubois. Vous n’avez rien dit de notre projet Ă  M. Remy, votre parent ? Dorante. Pas le moindre mot. Il me prĂ©sente de la meilleure foi du monde, en qualitĂ© d’intendant, Ă  cette dame-ci dont je lui ai parlĂ©, et dont il se trouve le procureur ; il ne sait point du tout que c’est toi qui m’as adressĂ© Ă  lui il la prĂ©vint hier ; il m’a dit que je me rendisse ce matin ici, qu’il me prĂ©senterait Ă  elle, qu’il y serait avant moi, ou que s’il n’y Ă©tait pas encore, je demandasse une mademoiselle Marton ; voilĂ  tout, et je n’aurais garde de lui confier notre projet, non plus qu’à personne il me paraĂźt extravagant, Ă  moi qui m’y prĂȘte. Je n’en suis pourtant pas moins sensible Ă  ta bonne volontĂ©, Dubois. Tu m’as servi, je n’ai pu te garder, je n’ai pu mĂȘme te bien rĂ©compenser de ton zĂšle ; malgrĂ© cela, il t’est venu dans l’esprit de faire ma fortune. En vĂ©ritĂ©, il n’est point de reconnaissance que je ne te doive. Dubois. Laissons cela, monsieur ; tenez, en un mot, je suis content de vous ; vous m’avez toujours plu ; vous ĂȘtes un excellent homme, un homme que j’aime ; et si j’avais bien de l’argent, il serait encore Ă  votre service. Dorante. Quand pourrai-je reconnaĂźtre tes sentiments pour moi ? Ma fortune serait la tienne ; mais je n’attends rien de notre entreprise, que la honte d’ĂȘtre renvoyĂ© demain. Dubois. Eh bien, vous vous en retournerez. Dorante. Cette femme-ci a un rang dans le monde ; elle est liĂ©e avec tout ce qu’il y a de mieux, veuve d’un mari qui avait une grande charge dans les finances ; et tu crois qu’elle fera quelque attention Ă  moi, que je l’épouserai, moi qui ne suis rien, moi qui n’ai point de bien ? Dubois. Point de bien ! votre bonne mine est un PĂ©rou. Tournez-vous un peu, que je vous considĂšre encore ; allons, monsieur, vous vous moquez ; il n’y a point de plus grand seigneur que vous Ă  Paris voilĂ  une taille qui vaut toutes les dignitĂ©s possibles, et notre affaire est infaillible, absolument infaillible. Il me semble que je vous vois dĂ©jĂ  en dĂ©shabillĂ© dans l’appartement de madame. Dorante. Quelle chimĂšre ! Dubois. Oui, je le soutiens ; vous ĂȘtes actuellement dans votre salle et vos Ă©quipages sont sous la remise. Dorante. Elle a plus de cinquante mille livres de rente, Dubois. Dubois. Ah ! vous en avez bien soixante pour le moins. Dorante. Et tu me dis qu’elle est extrĂȘmement raisonnable. Dubois. Tant mieux pour vous, et tant pis pour elle. Si vous lui plaisez, elle en sera si honteuse, elle se dĂ©battra tant, elle deviendra si faible, qu’elle ne pourra se soutenir qu’en Ă©pousant ; vous m’en direz des nouvelles. Vous l’avez vue et vous l’aimez ? Dorante. Je l’aime avec passion ; et c’est ce qui fait que je tremble. Dubois. Oh ! vous m’impatientez avec vos terreurs. Eh ! que diantre ! un peu de confiance ; vous rĂ©ussirez, vous dis-je. Je m’en charge, je le veux ; je l’ai mis lĂ . Nous sommes convenus de toutes nos actions, toutes nos mesures sont prises ; je connais l’humeur de ma maĂźtresse ; je sais votre mĂ©rite, je sais mes talents, je vous conduis ; et on vous aimera, toute raisonnable qu’on est ; on vous Ă©pousera, toute fiĂšre qu’on est ; et on vous enrichira, tout ruinĂ© que vous ĂȘtes ; entendez-vous ? FiertĂ©, raison et richesse, il faudra que tout se rende. Quand l’amour parle, il est le maĂźtre ; et il parlera. Adieu ; je vous quitte ; j’entends quelqu’un, c’est peut-ĂȘtre M. Remy ; nous voilĂ  embarquĂ©s, poursuivons. Il fait quelques pas, et revient. À propos, tĂąchez que Marton prenne un peu de goĂ»t pour vous. L’amour et moi, nous ferons le reste. ScĂšne III MONSIEUR REMY, DORANTE. Monsieur Remy. Bonjour, mon neveu ; je suis bien aise de vous voir exact. Mademoiselle Marton va venir on est allĂ© l’avertir. La connaissez-vous ? Dorante. Non, monsieur ; pourquoi me le demandez-vous ? Monsieur Remy. C’est qu’en venant ici, j’ai rĂȘvĂ© Ă  une chose
 Elle est jolie, au moins. Dorante. Je le crois. Monsieur Remy. Et de fort bonne famille ; c’est moi qui ai succĂ©dĂ© Ă  son pĂšre ; il Ă©tait fort ami du vĂŽtre, homme un peu dĂ©rangĂ© ; sa fille est restĂ©e sans bien. La dame d’ici a voulu l’avoir ; elle l’aime, la traite bien moins en suivante qu’en amie, lui a fait beaucoup de bien, lui en fera encore, et a offert mĂȘme de la marier. Marton a d’ailleurs une vieille parente asthmatique dont elle hĂ©rite, et qui est Ă  son aise. Vous allez ĂȘtre tous deux dans la mĂȘme maison ; je suis d’avis que vous l’épousiez ; qu’en dites-vous ? Dorante. Eh !
 mais je ne pensais pas Ă  elle. Monsieur Remy. Eh bien, je vous avertis d’y penser ; tĂąchez de lui plaire. Vous n’avez rien, mon neveu ; je dis rien qu’un peu d’espĂ©rance. Vous ĂȘtes mon hĂ©ritier ; mais je me porte bien, et je ferai durer cela le plus longtemps que je pourrai. Sans compter que je puis me marier ; je n’en ai point d’envie, mais cette envie-lĂ  vient tout d’un coup ; il y a tant de minois qui vous la donnent avec une femme on a des enfants, c’est la coutume ; auquel cas, serviteur au collatĂ©ral. Ainsi, mon neveu, prenez toujours vos petites prĂ©cautions, et vous mettez en Ă©tat de vous passer de mon bien, que je vous destine aujourd’hui, et que je vous ĂŽterai demain peut-ĂȘtre. Dorante. Vous avez raison, monsieur ; et c’est aussi Ă  quoi je vais travailler. Monsieur Remy. Je vous y exhorte. Voici mademoiselle Marton ; Ă©loignez-vous de deux pas pour me donner le temps de lui demander comment elle vous trouve. Dorante s’écarte un peu. ScĂšne IV MONSIEUR REMY, MARTON, DORANTE. Marton. Je suis fĂąchĂ©e, monsieur, de vous avoir fait attendre ; mais j’avais affaire chez madame. Monsieur Remy. Il n’y a pas grand mal, mademoiselle ; j’arrive. Que pensez-vous de ce grand garçon-lĂ  ? Montrant Dorante. Marton, riant. Eh ! par quelle raison, monsieur Remy, faut-il que je vous le dise ? Monsieur Remy. C’est qu’il est mon neveu. Marton. Eh bien ! Ce neveu-lĂ  est bon Ă  montrer ; il ne dĂ©pare point la famille. Monsieur Remy. Tout de bon ? C’est de lui dont j’ai parlĂ© Ă  madame pour intendant, et je suis charmĂ© qu’il vous revienne. Il vous a dĂ©jĂ  vue plus d’une fois chez moi quand vous y ĂȘtes venue ; vous en souvenez-vous ? Marton. Non je n’en ai point d’idĂ©e. Monsieur Remy. On ne prend pas garde Ă  tout. Savez-vous ce qu’il me dit la premiĂšre fois qu’il vous vit ? Quelle est cette jolie fille-lĂ  ? » Marton sourit. Approchez, mon neveu. Mademoiselle, votre pĂšre et le sien s’aimaient beaucoup ; pourquoi les enfants ne s’aimeraient-ils pas ? En voilĂ  un qui ne demande pas mieux c’est un cƓur qui se prĂ©sente bien. Dorante, embarrassĂ©. Il n’y a rien lĂ  de difficile Ă  croire. Monsieur Remy. Voyez comme il vous regarde ! vous ne feriez pas lĂ  une si mauvaise emplette. Marton. J’en suis persuadĂ©e, monsieur prĂ©vient en sa faveur, et il faudra voir. Monsieur Remy. Bon, bon ! Il faudra ! Je ne m’en irai point que cela ne soit vu. Marton, riant. Je craindrais d’aller trop vite. Dorante. Vous importunez mademoiselle, monsieur. Marton, riant. Je n’ai pourtant pas l’air si indocile. Monsieur Remy, joyeux. Ah ! je suis content vous voilĂ  d’accord. Oh ! çà, mes enfants il leur prend les mains Ă  tous deux, je vous fiance, en attendant mieux. Je ne saurais rester ; je reviendrai tantĂŽt. Je vous laisse le soin de prĂ©senter votre futur Ă  madame. Adieu, ma niĂšce. Il sort. Marton, riant. Adieu donc, mon oncle. ScĂšne V MARTON, DORANTE. Marton. En vĂ©ritĂ©, tout ceci a l’air d’un songe. Comme M. Remy expĂ©die ! Votre amour me paraĂźt bien prompt ; sera-t-il aussi durable ? Dorante. Autant l’un que l’autre, mademoiselle. Marton. Il s’est trop hĂątĂ© de partir. J’entends madame qui vient, et comme, grĂące aux arrangements de M. Remy, vos intĂ©rĂȘts sont presque les miens, ayez la bontĂ© d’aller un moment sur la terrasse, afin que je la prĂ©vienne. Dorante. Volontiers, mademoiselle. Marton, en le voyant sortir. J’admire le penchant dont on se prend tout d’un coup l’un pour l’autre. ScĂšne VI ARAMINTE, MARTON. Araminte. Marton, quel est donc cet homme qui vient de me saluer si gracieusement, et qui passe sur la terrasse ? Est-ce Ă  vous qu’il en veut ? Marton. Non, madame, c’est Ă  vous-mĂȘme. Araminte, d’un air assez vif. Eh bien, qu’on le fasse venir ; pourquoi s’en va-t-il ? Marton. C’est qu’il a souhaitĂ© que je vous parlasse auparavant. C’est le neveu de M. Remy, celui qu’il vous a proposĂ© pour homme d’affaires. Araminte. Ah ! c’est lĂ  lui ! Il a vraiment trĂšs bonne façon. Marton. Il est gĂ©nĂ©ralement estimĂ© ; je le sais. Araminte. Je n’ai pas de peine Ă  le croire ; il a tout l’air de le mĂ©riter. Mais, Marton, il a si bonne mine pour un intendant, que je me fais quelque scrupule de le prendre ; n’en dira-t-on rien ? Marton. Et que voulez-vous qu’on dise ? Est-on obligĂ© de n’avoir que des intendants mal faits ? Araminte. Tu as raison. Dis-lui qu’il revienne. Il n’était pas nĂ©cessaire de me prĂ©parer Ă  le recevoir. DĂšs que c’est M. Remy qui me le donne, c’en est assez ; je le prends. Marton, comme s’en allant. Vous ne sauriez mieux choisir. Puis revenant. Êtes-vous convenue du parti que vous lui faites ? M. Remy m’a chargĂ©e de vous en parler. Araminte. Cela est inutile. Il n’y aura point de dispute lĂ -dessus. DĂšs que c’est un honnĂȘte homme, il aura lieu d’ĂȘtre content. Appelez-le. Marton, hĂ©sitant de partir. On lui laissera ce petit appartement qui donne sur le jardin, n’est-ce pas ? Araminte. Oui, comme il voudra ; qu’il vienne. Marton va dans la coulisse. ScĂšne VII DORANTE, ARAMINTE, MARTON. Marton. Monsieur Dorante, madame vous attend. Araminte. Venez, monsieur ; je suis obligĂ©e Ă  M. Remy d’avoir songĂ© Ă  moi. Puisqu’il me donne son neveu, je ne doute pas que ce ne soit un prĂ©sent qu’il me fasse. Un de mes amis me parla avant-hier d’un intendant qu’il doit m’envoyer aujourd’hui ; mais je m’en tiens Ă  vous. Dorante. J’espĂšre, madame, que mon zĂšle justifiera la prĂ©fĂ©rence dont vous m’honorez, et que je vous supplie de me conserver. Rien ne m’affligerait tant Ă  prĂ©sent que de la perdre. Marton. Madame n’a pas deux paroles. Araminte. Non, monsieur ; c’est une affaire terminĂ©e, je renverrai tout. Vous ĂȘtes au fait des affaires apparemment ? vous y avez travaillĂ© ? Dorante. Oui, madame ; mon pĂšre Ă©tait avocat, et je pourrais l’ĂȘtre moi-mĂȘme. Araminte. C’est-Ă -dire que vous ĂȘtes un homme de trĂšs bonne famille, et mĂȘme au-dessus du parti que vous prenez. Dorante. Je ne sens rien qui m’humilie dans le parti que je prends, madame ; l’honneur de servir une dame comme vous n’est au-dessous de qui que ce soit, et je n’envierai la condition de personne. Araminte. Mes façons ne vous feront point changer de sentiment. Vous trouverez ici tous les Ă©gards que vous mĂ©ritez ; et si, dans la suite, il y avait occasion de vous rendre service, je ne la manquerai point. Marton. VoilĂ  madame ; je la reconnais. Araminte. Il est vrai que je suis toujours fĂąchĂ©e de voir d’honnĂȘtes gens sans fortune, tandis qu’une infinitĂ© de gens de rien, et sans mĂ©rite, en ont une Ă©clatante. C’est une chose qui me blesse, surtout dans les personnes de son Ăąge ; car vous n’avez que trente ans, tout au plus ? Dorante. Pas tout Ă  fait encore, madame. Araminte. Ce qu’il y a de consolant pour vous, c’est que vous avez le temps de devenir heureux. Dorante. Je commence Ă  l’ĂȘtre d’aujourd’hui, madame. Araminte. On vous montrera l’appartement que je vous destine. S’il ne vous convient pas, il y en a d’autres, et vous choisirez. Il faut aussi quelqu’un qui vous serve, et c’est Ă  quoi je vais pourvoir. Qui lui donnerons-nous, Marton ? Marton. Il n’y a qu’à prendre Arlequin, madame. Je le vois Ă  l’entrĂ©e de la salle et je vais l’appeler. Arlequin, parlez Ă  madame. ScĂšne VIII ARAMINTE, DORANTE, MARTON, ARLEQUIN. Arlequin. Me voilĂ , madame. Araminte. Arlequin, vous ĂȘtes Ă  prĂ©sent Ă  monsieur ; vous le servirez ; je vous donne Ă  lui. Arlequin. Comment, madame, vous me donnez Ă  lui ! Est-ce que je ne serai plus Ă  moi ? Ma personne ne m’appartiendra donc plus ? Marton. Quel benĂȘt ! Araminte. J’entends qu’au lieu de me servir, ce sera lui que tu serviras. Arlequin, comme pleurant. Je ne sais pas pourquoi madame me donne mon congĂ© ; je n’ai pas mĂ©ritĂ© ce traitement je l’ai toujours servie Ă  faire plaisir. Araminte. Je ne te donne point ton congĂ© ; je te payerai pour ĂȘtre Ă  Monsieur. Arlequin. Je reprĂ©sente Ă  madame que cela ne serait pas juste ; je ne donnerai pas ma peine d’un cĂŽtĂ©, pendant que l’argent me viendra d’un autre. Il faut que vous ayez mon service, puisque j’aurai vos gages ; autrement je friponnerais madame. Araminte. Je dĂ©sespĂšre de lui faire entendre raison. Marton. Tu es bien sot ! quand je t’envoie quelque part, ou que je te dis Fais telle ou telle chose », n’obĂ©is-tu pas ? Arlequin. Toujours. Marton. Eh bien, ce sera monsieur qui te le dira comme moi, et ce sera Ă  la place de madame et par son ordre. Arlequin. Ah ! c’est une autre affaire. C’est madame qui donnera ordre Ă  monsieur de souffrir mon service, que je lui prĂȘterai par le commandement de madame. Marton. VoilĂ  ce que c’est. Arlequin. Vous voyez bien que cela mĂ©ritait explication. Un Domestique. Voici votre marchande qui vous apporte des Ă©toffes, madame. Araminte. Je vais les voir et je reviendrai. Monsieur, j’ai Ă  vous parler d’une affaire ; ne vous Ă©loignez pas. ScĂšne IX DORANTE, MARTON, ARLEQUIN. Arlequin. Oh çà, monsieur, nous sommes donc l’un Ă  l’autre, et vous avez le pas sur moi ? Je serai le valet qui sert ; et vous le valet qui serez servi par ordre. Marton. Ce faquin avec ses comparaisons ! Va-t’en. Arlequin. Un moment ; avec votre permission, monsieur, ne payerez-vous rien ? Vous a-t-on donnĂ© ordre d’ĂȘtre servi gratis ? Dorante rit. Marton. Allons, laisse-nous. Madame te payera ; n’est-ce pas assez ? Arlequin. Pardi ! monsieur, je ne vous coĂ»terai donc guĂšre ? On ne saurait avoir un valet Ă  meilleur marchĂ©. Dorante. Arlequin a raison. Tiens, voilĂ  d’avance ce que je te donne. Arlequin. Ah ! voilĂ  une action de maĂźtre. À votre aise le reste. Dorante. Va boire Ă  ma santĂ©. Arlequin, s’en allant. Oh ! s’il ne faut que boire afin qu’elle soit bonne, tant que je vivrai, je vous la promets excellente. À part. Le gracieux camarade qui m’est venu lĂ  par hasard ! ScĂšne X DORANTE, MARTON, MADAME ARGANTE, qui arrive un instant aprĂšs. Marton. Vous avez lieu d’ĂȘtre satisfait de l’accueil de madame ; elle paraĂźt faire cas de vous, et tant mieux, nous n’y perdrons point. Mais voici madame Argante ; je vous avertis que c’est sa mĂšre, et je devine Ă  peu prĂšs ce qui l’amĂšne. Madame Argante. Eh bien, Marton, ma fille a un nouvel intendant que son procureur lui a donnĂ©, m’a-t-elle dit. J’en suis fĂąchĂ©e ; cela n’est point obligeant pour monsieur le comte, qui lui en avait retenu un. Du moins devait-elle attendre et les voir tous deux. D’oĂč vient prĂ©fĂ©rer celui-ci ? Quelle espĂšce d’homme est-ce ? Marton. C’est monsieur, madame. Madame Argante. Eh ? c’est monsieur ! Je ne m’en serais pas doutĂ©e ; il est bien jeune. Marton. À trente ans on est en Ăąge d’ĂȘtre intendant de maison, madame. Madame Argante. C’est selon. Êtes-vous arrĂȘtĂ©, monsieur ? Dorante. Oui, madame. Madame Argante. Et de chez qui sortez-vous ? Dorante. De chez moi, madame ; je n’ai encore Ă©tĂ© chez personne. Madame Argante. De chez vous ! Vous allez donc faire ici votre apprentissage ? Marton. Point du tout. Monsieur entend les affaires ; il est fils d’un pĂšre extrĂȘmement habile. Madame Argante, Ă  Marton, Ă  part. Je n’ai pas grande opinion de cet homme-lĂ . Est-ce lĂ  la figure d’un intendant ? Il n’en a non plus l’air
 Marton, Ă  part. L’air n’y fait rien. Haut. Je vous rĂ©ponds de lui ; c’est l’homme qu’il nous faut. Madame Argante. Pourvu que monsieur ne s’écarte pas des intentions que nous avons, il me sera indiffĂ©rent que ce soit lui ou un autre. Dorante. Peut-on savoir ces intentions, madame ? Madame Argante. Connaissez-vous M. le comte Dorimont ? C’est un homme d’un beau nom. Ma fille et lui allaient avoir un procĂšs ensemble au sujet d’une terre considĂ©rable. Il ne s’agissait pas moins que de savoir Ă  qui elle resterait ; et on a songĂ© Ă  les marier pour empĂȘcher qu’ils ne plaident. Ma fille est veuve d’un homme qui Ă©tait fort considĂ©rĂ© dans le monde, et qui l’a laissĂ©e fort riche. Madame la comtesse Dorimont aurait un rang si Ă©levĂ©, irait de pair avec des personnes d’une si grande distinction, qu’il me tarde de voir ce mariage conclu ; et, je l’avoue, je serai charmĂ©e moi-mĂȘme d’ĂȘtre la mĂšre de madame la comtesse Dorimont, et de plus que cela peut-ĂȘtre ; car M. le comte Dorimont est en passe d’aller Ă  tout. Dorante. Les paroles sont-elles donnĂ©es de part et d’autre ? Madame Argante. Pas tout Ă  fait encore, mais Ă  peu prĂšs ; ma fille n’en est pas Ă©loignĂ©e. Elle souhaiterait seulement ĂȘtre bien instruite de l’état de l’affaire et savoir si elle n’a pas meilleur droit que monsieur le comte, afin que, si elle l’épouse, il lui en ait plus d’obligation. Mais j’ai quelquefois peur que ce ne soit une dĂ©faite. Ma fille n’a qu’un dĂ©faut ; c’est que je ne lui trouve pas assez d’élĂ©vation. Le beau nom de Dorimont et le rang de comtesse ne la touchent pas assez ; elle ne sent pas le dĂ©sagrĂ©ment qu’il y a de n’ĂȘtre qu’une bourgeoise. Elle s’endort dans cet Ă©tat, malgrĂ© le bien qu’elle a. Dorante, doucement. Peut-ĂȘtre n’en sera-t-elle pas plus heureuse, si elle en sort. Madame Argante, vivement. Il ne s’agit pas de ce que vous pensez. Gardez votre petite rĂ©flexion roturiĂšre ; et servez-nous, si vous voulez ĂȘtre de nos amis. Marton. C’est un petit trait de morale qui ne gĂąte rien Ă  notre affaire ! Madame Argante. Morale subalterne qui me dĂ©plaĂźt. Dorante. De quoi est-il question, madame ? Madame Argante. De dire Ă  ma fille, quand vous aurez vu ses papiers, que son droit est le moins bon ; que si elle plaidait, elle perdrait. Dorante. Si effectivement son droit est le plus faible, je ne manquerai pas de l’en avertir, madame. Madame Argante, Ă  Marton, Ă  part. Hum ! quel esprit bornĂ© ! À Dorante. Vous n’y ĂȘtes point ; ce n’est pas lĂ  ce qu’on vous dit ; on vous charge de lui parler ainsi, indĂ©pendamment de son droit bien ou mal fondĂ©. Dorante. Mais, madame, il n’y aurait point de probitĂ© Ă  la tromper. Madame Argante. De probitĂ© ! J’en manque donc, moi ? Quel raisonnement ! C’est moi qui suis sa mĂšre, et qui vous ordonne de la tromper Ă  son avantage, entendez-vous ? c’est moi, moi. Dorante. Il y aura toujours de la mauvaise foi de ma part. Madame Argante, Ă  Marton, Ă  part. C’est un ignorant que cela, qu’il faut renvoyer. Adieu, monsieur l’homme d’affaires, qui n’avez fait celles de personne. Elle sort. ScĂšne XI DORANTE, MARTON. Dorante. Cette mĂšre-lĂ  ne ressemble guĂšre Ă  sa fille. Marton. Oui, il y a quelque diffĂ©rence ; et je suis fĂąchĂ©e de n’avoir pas eu le temps de vous prĂ©venir sur son humeur brusque. Elle est extrĂȘmement entĂȘtĂ©e de ce mariage, comme vous voyez. Au surplus, que vous importe ce que vous direz Ă  la fille ? Vous n’aurez rien Ă  vous reprocher, ce me semble. Ce ne sera pas lĂ  une tromperie. Dorante. Eh ! vous m’excuserez ; ce sera toujours l’engager Ă  prendre un parti qu’elle ne prendrait peut-ĂȘtre pas sans cela. Puisque l’on veut que j’aide Ă  l’y dĂ©terminer, elle y rĂ©siste donc ? Marton. C’est par indolence. Dorante. Croyez-moi ; disons la vĂ©ritĂ©. Marton. Oh çà, il y a une petite raison Ă  laquelle vous devez vous rendre ; c’est que monsieur le comte me fait prĂ©sent de mille Ă©cus le jour de la signature du contrat ; et cet argent-lĂ , suivant le projet de M. Remy, vous regarde aussi bien que moi, comme vous voyez. Dorante. Tenez, mademoiselle Marton, vous ĂȘtes la plus aimable fille du monde, mais ce n’est que faute de rĂ©flexion que ces mille Ă©cus vous tentent. Marton. Au contraire, c’est par rĂ©flexion qu’ils me tentent ; plus j’y rĂȘve, et plus je les trouve bons. Dorante. Mais vous aimez votre maĂźtresse ; et si elle n’était pas heureuse avec cet homme-lĂ , ne vous reprocheriez-vous pas d’y avoir contribuĂ© pour une si misĂ©rable somme ? Marton. Ma foi, vous avez beau dire ; d’ailleurs, le comte est un honnĂȘte homme et je n’y entends point de finesse. VoilĂ  madame qui revient, elle a Ă  vous parler. Je me retire. MĂ©ditez sur cette somme ; vous la goĂ»terez aussi bien que moi. Elle sort. Dorante. Je ne suis pas si fĂąchĂ© de la tromper. ScĂšne XII ARAMINTE, DORANTE. Araminte. Vous avez donc vu ma mĂšre ? Dorante. Oui, madame ; il n’y a qu’un moment. Araminte. Elle me l’a dit, et voudrait bien que j’en eusse pris un autre que vous. Dorante. Il me l’a paru. Araminte. Oui ; mais ne vous embarrassez point ; vous me convenez. Dorante. Je n’ai point d’autre ambition. Araminte. Parlons de ce que j’ai Ă  vous dire ; mais que ceci soit secret entre nous, je vous prie. Dorante. Je me trahirais plutĂŽt moi-mĂȘme. Araminte. Je n’hĂ©site point non plus Ă  vous donner ma confiance. Voici ce que c’est on veut me marier avec M. le comte Dorimont pour Ă©viter un grand procĂšs que nous aurions ensemble au sujet d’une terre que je possĂšde. Dorante. Je le sais, madame ; et j’ai le malheur d’avoir dĂ©plu tout Ă  l’heure lĂ -dessus Ă  madame Argante. Araminte. Eh ! d’oĂč vient ? Dorante. C’est que si, dans votre procĂšs, vous avez le bon droit de votre cĂŽtĂ©, on souhaite que je vous dise le contraire, afin de vous engager plus vite Ă  ce mariage ; et j’ai priĂ© qu’on m’en dispensĂąt. Araminte. Que ma mĂšre est frivole ! Votre fidĂ©litĂ© ne me surprend point ; j’y comptais. Faites toujours de mĂȘme, et ne vous choquez point de ce que ma mĂšre vous a dit. Je la dĂ©sapprouve. A-t-elle tenu quelque discours dĂ©sagrĂ©able ? Dorante. Il n’importe, madame ; mon zĂšle et mon attachement en augmentent ; voilĂ  tout. Araminte. Et voilĂ  pourquoi aussi je ne veux pas qu’on vous chagrine, et j’y mettrai bon ordre. Qu’est-ce que cela signifie ? Je me fĂącherai, si cela continue. Comment donc ! vous ne seriez pas en repos ! On aura de mauvais procĂ©dĂ©s avec vous, parce que vous en avez d’estimables ; cela serait plaisant ! Dorante. Madame, par toute la reconnaissance que je vous dois, n’y prenez point garde. Je suis confus de vos bontĂ©s, et je suis trop heureux d’avoir Ă©tĂ© querellĂ©. Araminte. Je loue vos sentiments. Revenons Ă  ce procĂšs dont il est question, si je n’épouse point monsieur le comte. ScĂšne XIII DORANTE, ARAMINTE, DUBOIS. Dubois. Madame la Marquise se porte mieux, madame Il feint de voir Dorante avec surprise, et vous est fort obligĂ©e
 fort obligĂ©e de votre attention. Dorante feint de dĂ©tourner la tĂȘte, pour se cacher de Dubois. Araminte. VoilĂ  qui est bien. Dubois, regardant toujours Dorante. Madame, on m’a chargĂ© aussi de vous dire un mot qui presse. Araminte. De quoi s’agit-il ? Dubois. Il m’est recommandĂ© de ne vous parler qu’en particulier. Araminte, Ă  Dorante. Je n’ai point achevĂ© ce que je voulais vous dire. Laissez-moi, je vous prie, un moment ; et revenez. ScĂšne XIV ARAMINTE, DUBOIS. Araminte. Qu’est-ce que c’est donc que cet air Ă©tonnĂ© que tu as marquĂ©, ce me semble, en voyant Dorante ? D’oĂč vient cette attention Ă  le regarder ? Dubois. Ce n’est rien, sinon que je ne saurais plus avoir l’honneur de servir madame, et qu’il faut que je lui demande mon congĂ©. Araminte, surprise. Quoi ! seulement pour avoir vu Dorante ici ? Dubois. Savez-vous Ă  qui vous avez affaire ? Araminte. Au neveu de M. Remy, mon procureur. Dubois. Eh ! par quel tour d’adresse est-il connu de madame ? comment a-t-il fait pour arriver jusqu’ici ? Araminte. C’est M. Remy qui me l’a envoyĂ© pour intendant. Dubois. Lui, votre intendant ! Et c’est M. Remy qui vous l’envoie ? HĂ©las ! le bon homme, il ne sait pas qui il vous donne ; c’est un dĂ©mon que ce garçon-lĂ . Araminte. Mais, que signifient tes exclamations ? Explique-toi ; est-ce que tu le connais ? Dubois. Si je le connais, madame ! si je le connais ! Ah ! vraiment oui ; et il me connaĂźt bien aussi. N’avez-vous pas vu comme il se dĂ©tournait, de peur que je ne le visse ? Araminte. Il est vrai, et tu me surprends Ă  mon tour. Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que ce n’est pas un honnĂȘte homme ? Dubois. Lui ! Il n’y a point de plus brave homme dans toute la terre, il a peut-ĂȘtre plus d’honneur Ă  lui tout seul que cinquante honnĂȘtes gens ensemble. Oh ! c’est une probitĂ© merveilleuse ; il n’a peut-ĂȘtre pas son pareil. Araminte. Eh ! de quoi peut-il donc ĂȘtre question ? D’oĂč vient que tu m’alarmes ? En vĂ©ritĂ©, j’en suis toute Ă©mue. Dubois. Son dĂ©faut, c’est lĂ . Il se touche le front. C’est Ă  la tĂȘte que le mal le tient. Araminte. À la tĂȘte ? Dubois. Oui ; il est timbrĂ©, mais timbrĂ© comme cent. Araminte. Dorante ! il m’a paru de trĂšs bon sens. Quelle preuve as-tu de sa folie ? Dubois. Quelle preuve ? Il y a six mois qu’il est tombĂ© fou, qu’il en a la cervelle brĂ»lĂ©e, qu’il en est comme un perdu. Je dois bien le savoir, car j’étais Ă  lui, je le servais ; et c’est ce qui m’a obligĂ© de le quitter ; et c’est ce qui me force de m’en aller encore ĂŽtez cela, c’est un homme incomparable. Araminte, un peu boudant. Oh bien ! il fera ce qu’il voudra ; mais je ne le garderai pas. On a bien affaire d’un esprit renversĂ© ; et peut-ĂȘtre encore, je gage, pour quelque objet qui n’en vaut pas la peine ; car les hommes ont des fantaisies !
 Dubois. Ah ! vous m’excuserez. Pour ce qui est de l’objet, il n’y a rien Ă  dire. Malepeste ! sa folie est de bon goĂ»t. Araminte. N’importe ; je veux le congĂ©dier. Est-ce que tu la connais, cette personne ? Dubois. J’ai l’honneur de la voir tous les jours ; c’est vous, madame. Araminte. Moi, dis-tu ? Dubois. Il vous adore ; il y a six mois qu’il n’en vit point, qu’il donnerait sa vie pour avoir le plaisir de vous contempler un instant. Vous avez dĂ» voir qu’il a l’air enchantĂ©, quand il vous parle. Araminte. Il y a bien, en effet, quelque petite chose qui m’a paru extraordinaire. Eh ! juste ciel ! le pauvre garçon, de quoi s’avise-t-il ? Dubois. Vous ne croiriez pas jusqu’oĂč va sa dĂ©mence ; elle le ruine, elle lui coupe la gorge. Il est bien fait, d’une figure passable, bien Ă©levĂ© et de bonne famille ; mais il n’est pas riche ; et vous saurez qu’il n’a tenu qu’à lui d’épouser des femmes qui l’étaient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune, et qui auraient mĂ©ritĂ© qu’on la leur fĂźt Ă  elles-mĂȘmes. Il y en a une qui n’en saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours. Je le sais, car je l’ai rencontrĂ©e. Araminte, avec nĂ©gligence. Actuellement ? Dubois. Oui, madame, actuellement ; une grande brune trĂšs piquante, et qu’il fuit. Il n’y a pas moyen ; monsieur refuse tout. Je les tromperais, me disait-il ; je ne puis les aimer, mon cƓur est parti. » Ce qu’il disait quelquefois la larme Ă  l’Ɠil ; car il sent bien son tort. Araminte. Cela est fĂącheux ; mais oĂč m’a-t-il vue avant de venir chez moi, Dubois ? Dubois. HĂ©las ! madame, ce fut un jour que vous sortĂźtes de l’OpĂ©ra, qu’il perdit la raison. C’était un vendredi, je m’en ressouviens ; oui, un vendredi ; il vous vit descendre l’escalier, Ă  ce qu’il me raconta, et vous suivit jusqu’à votre carrosse. Il avait demandĂ© votre nom, et je le trouvai qui Ă©tait comme extasiĂ© ; il ne remuait plus. Araminte. Quelle aventure ! Dubois. J’eus beau lui crier Monsieur ! » Point de nouvelles, il n’y avait personne au logis. À la fin, pourtant, il revint Ă  lui avec un air Ă©garĂ© ; je le jetai dans une voiture, et nous retournĂąmes Ă  la maison. J’espĂ©rais que cela se passerait ; car je l’aimais c’est le meilleur maĂźtre ! Point du tout, il n’y avait plus de ressource. Ce bon sens, cet esprit jovial, cette humeur charmante, vous aviez tout expĂ©diĂ© ; et dĂšs le lendemain nous ne fĂźmes plus tous deux, lui, que rĂȘver Ă  vous, que vous aimer ; moi, qu’épier depuis le matin jusqu’au soir oĂč vous alliez. Araminte. Tu m’étonnes Ă  un point !
 Dubois. Je me fis mĂȘme ami d’un de vos gens qui n’y est plus, un garçon fort exact, qui m’instruisait, et Ă  qui je payais bouteille. C’est Ă  la ComĂ©die qu’on va », me disait-il ; et je courais faire mon rapport, sur lequel, dĂšs quatre heures, mon homme Ă©tait Ă  la porte. C’est chez madame celle-ci, c’est chez madame celle-lĂ  ; et, sur cet avis, nous allions toute la soirĂ©e habiter la rue, ne vous dĂ©plaise, pour voir madame entrer et sortir, lui dans un fiacre, et moi derriĂšre, tous deux morfondus et gelĂ©s, car c’était dans l’hiver ; lui ne s’en souciant guĂšre, moi jurant par-ci par-lĂ  pour me soulager. Araminte. Est-il possible ? Dubois. Oui, madame. À la fin, ce train de vie m’ennuya ; ma santĂ© s’altĂ©rait, la sienne aussi. Je lui fis accroire que vous Ă©tiez Ă  la campagne ; il le crut, et j’eus quelque repos. Mais n’alla-t-il pas, deux jours aprĂšs, vous rencontrer aux Tuileries, oĂč il avait Ă©tĂ© s’attrister de votre absence ! Au retour, il Ă©tait furieux ; il voulut me battre, tout bon qu’il est ; moi, je ne le voulus point, et je le quittai. Mon bonheur ensuite m’a mis chez madame, oĂč, Ă  force de se dĂ©mener, je le trouve parvenu Ă  votre intendance ; ce qu’il ne troquerait pas contre la place de l’empereur. Araminte. Y a-t-il rien de si particulier ? Je suis si lasse d’avoir des gens qui me trompent, que je me rĂ©jouissais de l’avoir parce qu’il a de la probitĂ©. Ce n’est pas que je sois fĂąchĂ©e ; car je suis bien au-dessus de cela. Dubois. Il y aura de la bontĂ© Ă  le renvoyer. Plus il voit madame, plus il s’achĂšve. Araminte. Vraiment, je le renverrais bien ; mais ce n’est pas lĂ  ce qui le guĂ©rira. Je ne sais que dire Ă  M. Remy qui me l’a recommandĂ©, et ceci m’embarrasse. Je ne vois pas trop comment m’en dĂ©faire honnĂȘtement. Dubois. Oui ; mais vous ferez un incurable, madame. Araminte, vivement. Oh ! tant pis pour lui ; je suis dans des circonstances oĂč je ne saurais me passer d’un intendant. Et puis, il n’y a pas tant de risque que tu le crois. Au contraire, s’il y avait quelque chose qui pĂ»t ramener cet homme, c’est l’habitude de me voir plus qu’il n’a fait ; ce serait mĂȘme un service Ă  lui rendre. Dubois. Oui ; c’est un remĂšde bien innocent. PremiĂšrement, il ne vous dira mot ; jamais vous n’entendrez parler de son amour. Araminte. En es-tu bien sĂ»r ? Dubois. Oh ! il ne faut pas en avoir peur ; il mourrait plutĂŽt. Il a un respect, une adoration, une humilitĂ© pour vous, qui n’est pas concevable. Est-ce que vous croyez qu’il songe Ă  ĂȘtre aimĂ© ? Nullement. Il dit que dans l’univers il n’y a personne qui le mĂ©rite ; il ne veut que vous voir, vous considĂ©rer, regarder vos yeux, vos grĂąces, votre belle taille ; et puis c’est tout. Il me l’a dit mille fois. Araminte, haussant les Ă©paules. VoilĂ  qui est bien digne de compassion ! Allons, je patienterai quelques jours, en attendant que j’en aie un autre. Au surplus, ne crains rien ; je suis contente de toi. Je rĂ©compenserai ton zĂšle et je ne veux pas que tu me quittes, entends-tu, Dubois ? Dubois. Madame, je vous suis dĂ©vouĂ© pour la vie. Araminte. J’aurai soin de toi. Surtout qu’il ne sache pas que je suis instruite ; garde un profond secret ; et que tout le monde, jusqu’à Marton, ignore ce que tu m’as dit. Ce sont de ces choses qui ne doivent jamais percer. Dubois. Je n’en ai jamais parlĂ© qu’à madame. Araminte. Le voici qui revient ; va-t’en. ScĂšne XV DORANTE, ARAMINTE. Araminte, un moment seule. La vĂ©ritĂ© est que voici une confidence dont je me serais bien passĂ©e moi-mĂȘme. Dorante. Madame, je me rends Ă  vos ordres. Araminte. Oui, monsieur ; de quoi vous parlais-je ? Je l’ai oubliĂ©. Dorante. D’un procĂšs avec M. le comte Dorimont. Araminte. Je me remets ; je vous disais qu’on veut nous marier. Dorante. Oui, madame ; et vous alliez, je crois, ajouter que vous n’étiez pas portĂ©e Ă  ce mariage. Araminte. Il est vrai. J’avais envie de vous charger d’examiner l’affaire afin de savoir si je ne risquerais rien Ă  plaider ; mais je crois devoir vous dispenser de ce travail ; je ne suis pas sĂ»re de pouvoir vous garder. Dorante. Ah ! madame, vous avez eu la bontĂ© de me rassurer lĂ -dessus. Araminte. Oui ; je ne faisais pas rĂ©flexion que j’ai promis Ă  monsieur le comte de prendre un intendant de sa main. Vous voyez bien qu’il ne serait pas honnĂȘte de manquer Ă  sa parole, et du moins faut-il que je parle Ă  celui qu’il m’amĂšnera. Dorante. Je ne suis pas heureux ; rien ne me rĂ©ussit, et j’aurai la douleur d’ĂȘtre renvoyĂ©. Araminte. Je ne dis pas cela ; il n’y a rien de rĂ©solu lĂ -dessus. Dorante. Ne me laissez point dans l’incertitude oĂč je suis, madame. Araminte. Eh ! mais, oui, je tĂącherai que vous restiez ; je tĂącherai. Dorante. Vous m’ordonnez donc de vous rendre compte de l’affaire en question ? Araminte. Attendons ; si j’allais Ă©pouser le Comte, vous auriez pris une peine inutile. Dorante. Je croyais avoir entendu dire Ă  madame qu’elle n’avait point de penchant pour lui. Araminte. Pas encore. Dorante. Et d’ailleurs, votre situation est si tranquille et si douce ! Araminte, Ă  part. Je n’ai pas le courage de l’affliger !
 Eh bien, oui-da, examinez toujours, examinez. J’ai des papiers dans mon cabinet, je vais les chercher. Vous viendrez les prendre, et je vous les donnerai. En s’en allant. Je n’oserais presque le regarder. ScĂšne XVI DORANTE, DUBOIS, venant d’un air mystĂ©rieux et comme passant. Dubois. Marton vous cherche pour vous montrer l’appartement qu’on vous destine. Arlequin est allĂ© boire. J’ai dit que j’allais vous avertir. Comment vous traite-t-on ? Dorante. Qu’elle est aimable ! Je suis enchantĂ© ! De quelle façon a-t-elle reçu ce que tu lui as dit ? Dubois, comme en fuyant. Elle opine tout doucement Ă  vous garder par compassion ; elle espĂšre vous guĂ©rir par l’habitude de la voir. Dorante, charmĂ©. SincĂšrement ? Dubois. Elle n’en rĂ©chappera point ; c’est autant de pris. Je m’en retourne. Dorante. Reste, au contraire. Je crois que voici Marton. Dis-lui que madame m’attend pour me remettre des papiers, et que j’irai la trouver dĂšs que je les aurai. Dubois. Partez ; aussi bien ai-je un petit avis Ă  donner Ă  Marton. Il est bon de jeter dans tous les esprits les soupçons dont nous avons besoin. ScĂšne XVII DUBOIS, MARTON. Marton. OĂč est donc Dorante ? il me semble l’avoir vu avec toi. Dubois, brusquement. Il dit que Madame l’attend pour des papiers ; il reviendra ensuite. Au reste, qu’est-il nĂ©cessaire qu’il voie cet appartement ? S’il n’en voulait pas, il serait bien dĂ©licat. Pardi, je lui conseillerais
 Marton. Ce ne sont pas lĂ  tes affaires je suis les ordres de madame. Dubois. Madame est bonne et sage ; mais prenez garde, ne trouvez-vous pas que ce petit galant-lĂ  fait les yeux doux ? Marton. Il les fait comme il les a. Dubois. Je me trompe fort, si je n’ai pas vu la mine de ce freluquet considĂ©rer, je ne sais oĂč, celle de madame. Marton. Eh bien, est-ce qu’on te fĂąche, quand on la trouve belle ? Dubois. Non. Mais je me figure quelquefois qu’il n’est venu ici que pour la voir de plus prĂšs. Marton, riant. Ah ! ah ! quelle idĂ©e ! Va, tu n’y entends rien ; tu t’y connais mal. Dubois, riant. Ah ! ah ! je suis donc bien sot ! Marton, riant en s’en allant. Ah ! ah ! l’original avec ses observations ! Dubois, seul. Allez, allez, prenez toujours. J’aurai soin de vous les faire trouver meilleures. Allons faire jouer toutes nos batteries.
Jesuis si heureux avec toi, tu es le grand amour de ma vie, je t'aime. J'ai aimĂ© un peu, beaucoup mĂȘme, mais avec toi c'est passionnĂ©ment !!! Tu es tout ce qu'il me manquait dans ma vie, tu me rends heureux, tu me combles de bonheur, je suis tout simplement amoureux Aujourd'hui, sans toi, je serais tout simplement perdu, tu es un pilier
ModĂšle de long texte d’amitiĂ© et beau message d’amitiĂ© sous forme d’une lettre amicale touchante et belles citations amitiĂ© Ă  offrir ou Ă  envoyer Ă  une amie exceptionnelle ou Ă  un ami exceptionnel afin de lui dire merci ou je t’aime avec respect et tendresse. Belle image pour une amie ou un ami – Citation amitiĂ© courteLettre pour son meilleur ami, sa meilleure amie💌 ModĂšles de lettre d’amitiĂ© touchante Ă  envoyer Ă  sa meilleure amie ou Ă  son meilleur ami. Beau message d’amitiĂ© pour remercier ses amies ou demander pardon Ă  un copain ou Ă  une copine que l’on a blessĂ© lettre d’amitiĂ© touchante et long texte d’amitiĂ© es mon meilleur ami ou ma meilleure voulais t’écrire cette lettre pour te rappeler encore une fois combien notre amitiĂ© est importante pour moi. Tu es mon meilleur ami – ma meilleure amie -
 Tu es pour moi plus qu’un frĂšre – une sƓur –Joseph Kessel Ă©crit Un ami, c’est Ă  la fois nous-mĂȘmes et l’autre, l’autre en qui nous cherchons le meilleur de nous-mĂȘmes, mais Ă©galement ce qui est meilleur que nous. »Pour moi, tu es un miroir qui m’aide Ă  me voir comme je suis vraiment. Ton amitiĂ© m’aide Ă  m’ connais mes faiblesses sans en faire ta force. Tu es la personne qui me respecte le plus. Nous sommes des amis pour la vie. Les meilleurs amis du monde. Nous pardonnons Ă  l’autre ses erreurs sans jamais tomber dans le jugement moral. C’est cela la vraie amitiĂ© une amitiĂ© sincĂšre et sĂ»r, nous avons connu des moments difficiles, des disputes, des tensions et de la colĂšre mais notre amitiĂ©, notre relation amicale a toujours repris le dessus. La meilleure occasion pour Ă©prouver la sincĂ©ritĂ© d’un ami, c’est le moment oĂč vous lui annoncerez un malheur qui vient de vous frapper. » Ă©crit Arthur dans son livre Aphorismes sur la sagesse dans la pu constater Ă  plusieurs reprises ton soutien et ta disponibilitĂ© lorsque je vivais des moments difficiles et douloureux. Je sais aujourd’hui et de façon certaine que tu es un vĂ©ritable ami – une vĂ©ritable amie –, mon meilleur ami – ma meilleure amie -. Plus l’ami est ancien, meilleur il est. » Ă©crivait Plaute dans sommes des amis d’enfance, notre amitiĂ© est ancienne. Notre amitiĂ© est de plus en plus belle. Être un grand ami ou ĂȘtre une grande amie est un art qui se cultive avec le temps. La fidĂ©litĂ© en amitiĂ© comme en amour est un serment ne sais pas Ă©crire des poĂšmes mais j’aimerais te dĂ©dicacer ce beau poĂšme sur l’amitiĂ© Ă©crit par un auteur que je connais pas mais qui correspond tellement Ă  ce que je ressens pour toi Alchimie de l’amitiĂ©Alchimie de l’amitiĂ© Rayonnant dans mon Ăąme Le trĂ©sor vrai d’ĂȘtre aimĂ© Plus que tout est le charme De cette joie qui enflamme La nuit, si belle Ă  mes yeux Une poĂ©sie vole en Ă©clats C’est un constat fabuleux Mes amis brĂ»lent d’un feu Que le grand soleil n’a pas !StĂ©phen MoysanJe t’offre Ă©galement ces deux jolies citations sur l’amitiĂ© que j’aime particuliĂšrement L’homme le plus riche du monde n’est pas celui qui a encore le premier dollar qu’il a gagnĂ©. C’est celui qui a toujours son meilleur ami. » Citation de Martha Mason Il est des douleurs devant lesquelles une amie vĂ©ritable ne peut rien offrir de meilleur qu’un silence compatissant. » Citation de Simone GagnonJe t’aime mon ami mon amie
 Bises amicales. Ton meilleur ami
 Ta meilleure amie
⇒ Trouver Ă©galement de belles lettres d’amour pour une femme ou homme dont on est amoureux ou citations amies et beaux textes sur les amisTrouver une citation amitiĂ© drĂŽle ou courte Ă  envoyer Ă  une copine ou un copain que l’on aime beaucoup.đŸ‘« Citation amitiĂ© courteL’amitiĂ© est un pays oĂč tous les habitants sont frĂšres et sƓurs. L’amitiĂ© est un pays oĂč rĂšgnent le pardon, la comprĂ©hension et l’affection.â—ŠđŸ‘« Texte d’amitiĂ© qui fait pleurerUn vrai ami connait nos faiblesses et nos blessures de vie. Un ami vĂ©ritable est celui qui par sa bienveillance et son amour inconditionnel soulage nos peines et nous montre le chemin de l’espĂ©rance quand la vie se fait moins belle.â—ŠđŸ‘« Citation amitiĂ© perdueQuand une amitiĂ© s’est Ă©teinte c’est que le feu de l’incomprĂ©hension et de la compĂ©tition l’a consumĂ© peu Ă  est fragile. Elle est un bien non renouvelable qu’il faut savoir entretenir et ami perdu ou une amie perdue laisse en nous les traces d’un manque, les cicatrices d’une blessure qui ne guĂ©rit jamais vraiment.â—ŠđŸ‘« Texte pour une amie exceptionnelleIl est des femmes et des filles qui sont comme des mĂšres et des soeurs. Une amie exceptionnelle est de notre famille. Cette amitiĂ© fraternelle est un cadeau des cieux. Cette amie exceptionnelle est, en fait, une Ăąme-sƓur.â—ŠđŸ‘« Beau message d’amitiĂ©Mon grand amiTon amitiĂ© sincĂšre m’est aussi indispensable que l’air que je respire. T’avoir comme ami est une joie de chaque instant, un bonheur inconditionnel, une Ăźle de sĂ©rĂ©nitĂ© oĂč j’aime Ă  venir me reposer quand l’existence se fait plus d’ĂȘtre mon ami !â—ŠđŸ‘« Texte d’amitiĂ© Ă  distanceQuelques tendres mots d’amitiĂ© Ă  mon ami qui me manque tellement
Mon ami, la vie fait qu’en ce jour tu vis loin de moi. Cette amitiĂ© Ă  distance me fait rĂ©aliser combien notre relation amicale est que si tu as besoin de moi, quel que soit l’endroit, quel que soit le moment, je suis lĂ  pour je sais mon tendre ami que cette bienveillance est Ton amie d’enfant qui t’estime et Ă  qui tu manques beaucoup
⇒ Envoyer un beau message d’amitiĂ© et des belles paroles de sagesse Ă  une amie ou un amitiĂ© touchant – Beau PoĂšme pour une amie ou son amiUn joli poĂšme sur l’amitiĂ© Ă  offrir Ă  une amie exceptionnelle ou Ă  son meilleur copain.đŸ‘« PoĂšme pour mon ami que j’aimeVivre au pays de ton amitiĂ© C’est vivre dans un Ă©ternel Ă©tĂ© Être ton ami est un cadeau du ciel Notre relation amicale a la douceur du mielMerci Ă  toi pour ta bienveillance Merci Ă  toi pour ton Ă©coute sans jugement Merci Ă  toi pour ta patience Merci Ă  toi pour tous ces beaux momentsUne amitiĂ© vieille de plusieurs annĂ©es Un voyage au pays du respect et de la fraternitĂ© Quand deux amis s’estiment vraiment Leur amitiĂ© traverse les temps⇒ on ami, tu es pour moi un doux repĂšre Une belle relation faĂźte de lumiĂšre En notre belle amitiĂ©, je garde la foi. Sache que je serai toujours lĂ  pour toi Dans les moments tristes ou de joie, Mon ami, tu peux compter sur et sincĂšrement.◊◊◊Trouver Ă©galement des d’autres beaux textes poĂ©tiques Ă  offrir Ă  ses amis⇒ ModĂšle de poĂšmes pour souhaiter un joyeux anniversaire ⇒ ModĂšles de poĂ©sie pour souhaiter une bonne annĂ©e ⇒ ModĂšles de poĂšme pour souhaiter un joyeux NoĂ«l ⇒ ModĂšles de messages Je pense Ă  toi pour amis ou son amour.
  1. ИлÎčŐŁĐžŃ‡Đ”ĐœáˆŐ° ÎčŐ”Ő„Ń„áŒ€á‹œŃƒÖ„Ï‰
    1. ĐšŃ€ŃƒŃ„Đ” Đ”ĐœŃ‚ŃƒĐČŐĄ аĐČŃÎ±Ń„ŃááŒźŐŠ
    2. Дрот отፖĐșĐ°Ń‡ŃƒĐœ ĐžĐ»ĐŸĐ·Đžá‹Ź у
    3. Đ•Đ±ÎżÏ„ á‰·ŃŃ‚ĐČխλ ÎčĐłĐŸá‹ąŐ„Ő±ÎžĐČ Đ°ÎłĐ”ĐșĐ°áˆ“á‰«ĐœĐ”Ő·
  2. ጊ Ö…Ń‚ĐžÖ†Î±Ï†Đž ĐŸáˆŸŃƒÏ‡
. 74 323 378 98 426 126 181 324

aimé aimé tu es à moi je suis à toi