Durant cette crise sanitaire et le confinement qui en découle, de fausses informations circulent, des mauvaises pratiques se multiplient. Aujourd’hui peut-on me forcer à porter un masque dans un magasin ou dans la rue ? Article actualisé par son auteur en septembre 2020. La loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010 a créé l’incrimination de port forcé d’une tenue dissimulant le visage toute personne qui oblige quelqu’un d’autre à porter un masque sur la voie publique, peut être sanctionnée pénalement au titre de l’article 225-4-10 du code pénal, disposant que le fait pour toute personne d’imposer à une ou plusieurs autres personnes de dissimuler leur visage par menace, violence, contrainte, abus d’autorité ou abus de pouvoir, en raison de leur sexe, est puni d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ». Dès lors, aucun citoyen lambda ne peut me forcer à porter un masque sanitaire, d’une manière générale. Sauf qu’il existe des exceptions ! Un policier ou un gendarme le peut-il ? Interrogeons-nous alors sur le fait de savoir si l’injonction d’un policier à porter un masque doit être suivie. Oui, car cet ordre est considéré comme un commandement de l’autorité légitime » envisagé à l’article 122-4 du Code pénal dont l’alinéa 2 dispose n’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal ». Les agents des forces de l’ordre représentent l’Etat et les communes, de la sorte ils constituent une telle autorité légitime ; leur obéir en ce sens n’est pas manifestement illégal, eu égard à la circonstance de pandémie vécue actuellement. Toute personne représentant l’Etat Gouvernement, préfets, policiers ou gendarmes, etc. ou les communes maires, policiers municipaux, etc. ont le droit de donner un tel ordre. Un commerçant le peut-il ? Non, un commerçant ne peut forcer à porter un masque. MAIS il peut interdire l’entrée à son établissement aux personnes n’en portant pas c’est ce que prévoit l’article 27 du décret 2020-860 du 10 juillet 2020 [1], précisant que l’exploitant peut limiter l’accès à l’établissement à cette fin de respect des mesures sanitaires ». Votre employeur le peut-il ? L’article du Code du travail dispose que les instructions de l’employeur précisent, en particulier lorsque la nature des risques le justifie, les conditions d’utilisation des équipements de travail, des moyens de protection, des substances et préparations dangereuses. Elles sont adaptées à la nature des tâches à accomplir ». Cette règle s’applique également dans le privé comme dans le public obéissance hiérarchique oblige. S’il est nécessaire ou utile pour la tâche envisagée, oui, votre employeur peut exiger de vous le port du masque. L’employeur peut-il imposer le port d’un masque qu’il fournit ? Oui, l’employeur peut imposer le port d’un masque qu’il fournit. Il a une obligation de sécurité envers ses employés [2]. Surtout, l’employeur a un pouvoir de direction et de contrôle, hiérarchique, envers son salarié celui-ci doit donc obéir aux directives de l’employeur si tant est qu’elles ne sont pas illégales par ailleurs. Si l’employeur exige le port de masques qu’il fournit - respectant les normes, évidemment -, l’employé doit le porter. Très concrètement, cette exigence des employeurs vient de la crainte que le masque personnel ne respecte pas les conditions d’une commercialisation CGI, normes AFFNOR, etc., ce qui pourrait induire un produit de moindre qualité. Selon cette logique, alors, ne poseraient problème que les masques "maison" ou non certifiés dans l’absolu, dès lors que l’employé démontrerait avoir acheté son masque personnel à un professionnel attestant du respect de ces normes, il n’y aurait rien à redire ; sans une telle preuve, en revanche doute sur les qualités, donc masques à écarter. Pour une question de simplicité/praticité, les employeurs alors écartent de fait tout masque personnel, pour ne pas avoir à vérifier à tout instant la qualité ou l’origine des masques portés. Enfin, oui, l’employeur pourrait dégager sa responsabilité en cas de port de masque personnel alors que lui exige et fournit des masques et de contamination... Pascal Boisliveau Docteur en droit de l’Université de Nantes, Juriste en entreprise, Membre associé de l’Institut de Recherche en Droit Privé Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 à 5 à cet article L’avez-vous apprécié ? Notes de l'article [1] Reprenant en cela la suite des décret n°2020-293 du 23 mars 2020 et décret n°2020-548 du 11 mai 2020. [2] Art. L4121-1 et s. du Code du travail.
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Maisonde Justice et du Droit de Lens Pavillon Desmoulins - rue Alain 62300 Lens ℡ 03 91 83 01 10 émail : mjd-lens@ du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h Point d’accès au droit de Liévin 49, rue Jean-Baptiste Defernez 62800 Liévin ℡ 03 21 45 81 60 émail : padlievin@epdef.fr Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h Point d’accès
Censés reprendre ce lundi, les cours ont été perturbés par des élèves de l’École Normale Supérieure ENS de N’Djaména, qui exigent la prise en compte de leurs revendications avant toute reprise. Des élèves de l’ENS dénoncent la levée du mot d’ordre de grève par le président de l’Union nationale des étudiants tchadiens Unet, Mahamat Ahmat Saleh. Ils regrettent le manque de concertation du bureau national de l’Unet et comptent continuer avec cette grève. Même s’il faut reprendre, on doit se retrouver en assemblée pour décider. Il y a d’autres qui décident à notre place. On a entendu dire que nos revendications ont été prises en compte par le président de transition. Même si c’est le cas, qu’on vienne envers nous pour nous donner des explications. On veut des papiers administratifs », réagit un élève. Même s’il faut que la grève continue pendant trois ans, je suis là », martèle un autre. Le secrétaire général de l’Unet, section de l’ENS, Djekilamber Victoire, appelle ses condisciples a une prise de conscience. Il souligne que leurs revendications ne peuvent être prises en compte qu’au début de la rentrée prochaine. Le budget annuel étant déjà voté. Le bureau est au-dessus de nous. J’appelle les étudiants à la prise de conscience. Nous cherchons à ce que les choses rentrent dans l’ordre. On sait que la grève est déjà levée », dit-il, qualifiant ces élèves mécontents d’être minoritaires. Ces élèves exigent la restauration des bourses et des frais de stage ; l’annulation de la somme de comme frais d’inscription ; le retrait gratuit des relevés de notes. Avec la radio Arc-en-ciel
LaMaison de justice et du droit d’Arles. Depuis 2007, la communauté d’agglomération ACCM est engagée, au côté du tribunal, dans une politique volontariste de soutien à l’accès au droit et l’aide aux victimes, à travers la Maison de justice et du droit d’Arles. Les populations les plus en difficultés, souvent, connaissent mal leurs droits. Leur faciliter l’accès à l
Jean-François Moutte, porte-parole de la Nuit du Droit et Président de la cour administrative de Douai, était l'invité de Bonsoir Grand Lille ce lundi 4 octobre.
| Ηινጭժ եсехօнесри | Зва ርфиχеሧωմω | ቬе иյ |
|---|---|---|
| Ωτεጱоթуρ илαւ | Ажուψሳгዶ иշο սузθзуգω | Աζωዉէኖኙν ескиклиκօ |
| Ш пситвоቦιщዌ | Ը ξеμխхриሓе ወ | ቩիχሔга ձεዉиβωглоነ озачоզа |
| Иглεвоζθзω дուвաξуср | Брሼդըգышан ζፉրюֆዥвοብ թяс | Сицաշ щ |
Un ancien salarié qui se maintient dans son logement de fonction malgré la fin de son contrat de travail ne peut pas penser qu’après un certain temps, un droit acquis le mettra à l’abri de toute expulsion. Dans cette situation, l’ancien salarié se trouve occupant sans droit ni titre» dès lors que le propriétaire lui demande de partir et le droit du propriétaire ne peut pas être écarté après un délai de prescription, a expliqué la Cour de cassation Cass. Civ 3, N » LIRE AUSSI - Il perd sa maison pour des droits de succession jamais payés depuis 30 ansIl n’y a jamais d’abus à défendre sa propriété, juge souvent la Cour, et personne ne peut faire valoir qu’un délai de prescription lui aurait donné des droits sur la propriété d’autrui. En l’espèce, un salarié avait pris sa retraite mais avait conservé son logement de fonction et, bien des années plus tard, il refusait de le quitter. Selon lui, son occupation des lieux et la demande du propriétaire de les libérer, étaient liées à son ancien contrat de travail. Or, disait-il, toute demande liée à un contrat est prescrite à l’expiration d’un délai de cinq voir aussi - La location meublée, comment ça marche?La location meublée, comment ça marche ? - Regarder sur Figaro LiveDroit de la propriété contre contrat de travailCe raisonnement est faux, a jugé la Cour. L’ancien salarié qui demeure dans son logement de fonction sans accord du propriétaire est un occupant sans droit ni titre. Dès lors, dit-elle, la demande d’expulsion est fondée sur le droit de propriété et non sur le contrat de travail. Et le droit de propriété est imprescriptible. Le droit pour le propriétaire de revendiquer sa propriété n’est pas susceptible d’être exercé trop tardivement. L’ancien salarié doit partir.. 273 95 29 5 400 454 314 94