Hiersoir, la mĂ©tĂ©o clĂ©mente malgrĂ© risque de nuages dâaltitude m'amĂšne, aprĂšs quelques tergiversations entre ce que je vois dehors et les prĂ©visions mĂ©tĂ©o, Ă finalement charger le gros dans la voiture (et ma grande fille par la mĂȘme occasion). "Voici une chanson qui arrive de la gorge d'un oisea
Excellent79 %Bien15 %Moyen6 %Bas0 %Mauvais0 %Cerf-volant de qualitĂ© et SAV au topCerf-volant de qualitĂ©. AprĂšs 2 ans, nous avons perdu une piĂšce en fibre de carbone un simple appel tĂ©lĂ©phonique et nous avons reçu la piĂšce perdue pour 3,50⏠fdp inclus !. Je suis trĂšs content du et efficacitĂ©cest juste un superbe fait une premiĂšre commande d'un diabolo de trĂšs bonne marque pour l'anniversaire de mon la commande est trĂšs suivi,tout au long de son acheminement,c'est repasserais une commande avec grand !PremiĂšre commande passĂ©e chez TĂȘte en l'air. J'ai achetĂ© un diabolo et un cerf-volant pour l'anniversaire de mon neveu. Les prix Ă©taient trĂšs corrects et le choix important et les produits vendus de bonne qualitĂ©. La livraison a Ă©tĂ© rapide et mon neveu Ă©tait ravi de ses cadeaux ! Je recommande ce site Ă tous les fans de jonglerie ou TROUVE DE TOUT POUR LE CIRQUE C EST GENIALLLLLLLLTB produitsBon produit. bonne qualitĂ©. livraison rapide, efficace et produits de commande a Ă©tĂ© prise en compte immĂ©diatement et l'expedition s'est faite en un temps record, donc elle est arrivĂ©e en moins d'une semaine alors qu'il s'agissait de la pĂ©riode de noel, c'Ă©tait nikel, et le produit est de qualitĂ©. Que demander de plus?!site excellentJ'ai Ă©tĂ© bien conseillĂ©e sur ce site, infos prĂ©cises, site clair et bien organisĂ©, grand choix, livraison rapide mĂȘme en pĂ©riode de Noel. parfait ! merci ! bonne continuationun site bien pratique et trouve facilement ce que l'on cherche. les produits sont bien dĂ©finis et leur utilisation est bien expliquĂ©e. je trouve juste dommage qu'il n'y ai pas eu la totalitĂ© de la commande dans le colis. lorsque j'ai appelĂ© pour le signaler, j'ai du insistĂ© pour avoir quelqu'un, sinon le dĂ©lai Ă©tait trop long, surtout en pĂ©riode de NoĂ«l... pour une meilleure qualitĂ©, je pense que le SAV et le contact tĂ©lĂ©phonique pour une information devraient ĂȘtre gĂ©rĂ© indĂ©pendamment...RĂ©ponse Tete En-lair14 janv. 2014Il est vrai, que pendant la pĂ©riode de NoĂ«l, il y a quelques jours ou lâaccueil tĂ©lĂ©phonique Ă©tait saturĂ©. Nous avons modifiĂ© notre organisation pour que ce problĂšme ne se reproduise pour vos commentairesCordialementdiabolotissimej'ai achetĂ© un diabolo pour mon neveu qui Ă©tait super content, il est vraiment sympa les couleurs sont cool, il y a des beaucoup de choix sur le site, il faut aller le voiril vaut mieux qu'il resteJ'ai acheter 5 cerfs volant pour mes petits enfants j'ai Ă©tait assez satisfait de 4 le 5ieme la chauve souris ne vole pas convenablement elle est dĂ©sĂ©quilibrĂ©e au moindre petit coup de vent car elle est mal Ă©quilibrĂ©e La livraison fut rapide et en bon Ă©tat , les prix sont raisonnables SincĂšres salutationsRĂ©ponse Tete En-lair14 janv. 2014Avez vous pensĂ© Ă fixer la queue au cerf-volant chauve souris ? Celle ci sert de stabilisateur...CordialementYoyo lumineuxDommage que ce mĂȘme yoyo soit deux fois plus cher que chez Amazon....Que du Bonheur !Tout est OK avec les commandes de tĂȘte en l'air, la qualitĂ©, les dĂ©lais, l'emballage, que du bonheur !Que du bonheur !Commande, colis et dĂ©lai de livraison impeccables. Il manque juste une petite notice explicative pour changer les diodes n ai eu aucun souci,tant en TPS de livraison que la qualitĂ© de l emballage .vous pouvez commander les yeux fermĂ©s !!
SurTĂȘte en lâair, nous proposons aussi une large gamme de cerfs-volants: monofil, porteur ou pilotable, vous pourrez choisir le cerf-volant qui vous amuse le plus en fonction de votre Ăąge et de votre niveau !. Un cerf-volant monofil pour dĂ©buter ! Pour vous initier, nous vous conseillons dâacheter un cerf-volant monofil : il est trĂšs simple dâutilisation pour les petits comme pour
Aussi longtemps que jâaurai les pieds sur terreJe mâinventerai des rĂȘves des cahiers de rĂȘvesJâpasserai pas ma vie Ă la mourir quitte Ă la passer la tĂȘte en lâair Avant de mâassagir de reprendre mon souffleDe mĂ©nager mon corps de calmer mes Ă©lansJe veux toucher au bout du monde profiter dâchaque secondePrendre la vie comme une chance une corne dâabondanceJe veux prendre le temps de vivre en grand Aussi longtemps que jâaurai les pieds sur terreJe mâinventerai des rĂȘves des cahiers de rĂȘvesJâpasserai pas ma vie Ă la mourir quitte Ă la passer la tĂȘte en lâair Jouer Ă guichets fermĂ©s tous les soirs sur BroadwayFaire les poches aux fous riches et redonner aux artistesRĂ©inventer la roue balayer des jalouxJouer de la guitare sur la lune ou disparaĂźtre dans la brumeEt bien sĂ»r⊠pacifier le monde entier Aussi longtemps que jâaurai les pieds sur terreJe mâinventerai des rĂȘves des cahiers de rĂȘvesAussi longtemps que jâaurai les idĂ©es clairesJâpasserai pas ma vie Ă la mourir quitte Ă la passer la tĂȘte en lâair
1957CrĂ©ation de Sud-Aviation par fusion de la SNCASE et de la SNCASO. DĂ©jĂ directeur de la SNCASE depuis 1946 et pĂšre de la Caravelle assemblĂ©e et sortie des usines de Toulouse, Georges HĂ©reil en prend la direction. 1965 Bernard Dufour est nommĂ© Directeur des usines de Toulouse de Sud-Aviation. Câest Ă ce moment lĂ , Continuer la lecture de « La Saga
Jeux de plein air Jeux de plein air Code EAN 4770239084350 En-tĂȘte / Fabricant GĂ©nĂ©rique Origine_import All-in-one Titre Ligne de pĂȘche importĂ©e du japon 50M en nylon soie brute sous-pĂȘche forte traction accessoires - 21DYYX0607A39194 Petites annonces gratuites - acheter et vendre en France CLASF - copyright ©2022
Pource faire, trois mécaniques secondaires, une par jeu, nous sont proposées. Séparés ou combinés, il y a sept combinaisons. Publiés entre 2017 et 2020, nous vous présentons les différents jeux dans les deux thématiques choisies.
La mĂȘme silhouette, un gĂ©ant de deux mĂštres et quelques, enveloppĂ© dans un caban Ă ses mesures. Au fur et Ă mesure de son avancĂ©e, des dĂ©tails mâapparaissaient il avait mĂ»ri, sâĂ©tait affinĂ© de corps et de visage, des cheveux courts en brosse et une barbe de trois jours, il ne se rasait plus la tĂȘte et Ă©tait chaussĂ© de bottes brunes massives, mon Ă©lĂ©phant. Il sâest plantĂ© devant la vitre et mâa souri, le mĂȘme sourire, large comme une tranche de pastĂšque et les mĂȘmes yeux de porcelaine bleue. Jâai rĂ©alisĂ© combien il mâavait manquĂ© et je suis sorti pieds nus. On sâest embrassĂ© sur le pas de la porte, muets et graves, Ă©mus dans ce temps suspendu. Dans ses bras, jâĂ©tais toujours perdu, fluet, dĂ©sarmé⊠Il a baissĂ© la tĂȘte pour passer le seuil, il est entrĂ© et a posĂ© son sac, sâest assis en tailleur Ă mĂȘme le sol prĂšs du foyer, a tendu ses mains aux flammes. Ses yeux furetaient aux quatre coins de lâunique piĂšce, renouant avec la permanence tout en quĂȘtant les changements. Mon chat, Lapin ? â Vingt ans que tu es parti, Aristide. Ă ton avis ? â Alors, il est mort. Quoi ? â De vieillesse. â Bon. » JâapprĂ©hendais une autre question. Il ne me la posa pas ce jour-lĂ ; elle devait pourtant lui brĂ»ler les lĂšvres⊠SâĂ©tant rĂ©chauffĂ©, il a posĂ© son caban pliĂ© Ă lâenvers sur le dossier dâune chaise, sa chaise, la plus solide des trois, et sâest assis Ă table. Il portait un jean neuf, une chemise grise et le tout bien coupĂ© Ă sa taille. La classe, Aristide ! â Jâai appris beaucoup et Ă mâhabiller. Jâai trouvĂ© Ă Barcelone dans le Gotico une boutique pour les gros et les balĂšzes⊠Et les bottes, tu les vois, câest un grand pompier qui me les a vendues sur le rastro. â Tout ça a dĂ» te coĂ»ter un bras ? â Le rastro, câest les puces, lĂ -bas. Câest comme ça que ça sâappelle, et du coup, câest pas cher⊠Et on gagne bien Ă la pĂȘche aux thons. â Bigre ! La pĂȘche aux thons ! Dis-mâen plus. â Je te dirai la matanza une autre fois. Câest pas jojo, tu sais, et faut pas ĂȘtre trop regardant quand on a besoin de gagner sa croĂ»te. â Jâai appris ça. â Toi, tu brilles pas, MĂŽ. Tu es de plus en plus froissĂ©. â Et Ă lâintĂ©rieur comme Ă lâextĂ©rieur. Tu me trouves fripĂ© ? â On sent, tu tâennuies. â Pas faux. » Il avait changĂ©, mĂ»ri, mais il avait su garder intacts son empathie et lâinstinct enfantin qui lui tenait lieu de jugeote. JâĂ©tais ravi. Alors, raconte ! â Quoi ? â Ta vie en mer, tes voyages, tes pĂȘches miraculeuses et lucratives⊠â Recommence pas Ă mâembrouiller des mots. â Mais non. Vas-y ! » Jâai remis deux ceps secs dans le feu. Je suis tout ouĂŻe. â Tu vois ! Encore ! Merde ! â Calme-toi. â Yâa rien Ă boire dans ton gourbi ? â Tu picoles maintenant ? â Des fois, mais pas trop trop. Et pas en mer, Ă lâescale⊠â Et ici, ça serait une escale ? â Sais pas encore. â Quâest-ce qui te ferait plaisir ? â Le vin blanc quâon buvait, jamais bu un meilleur. â Ah ! Jâai un fond de rhum. Les vaches sont maigres, mon grand. â Et du cafĂ© ? â On peut en faire. â Alors, fais-moi un petit bossu. â Un quoi ? â Un bossu, un cafĂ© bien sucrĂ©, fort, avec du rhum justement. â Dâaccord. Ăa nous rĂ©chauffera. » Jâai fait chauffer de lâeau, prĂ©parĂ© la cafetiĂšre, le cafĂ© moulu dans la chaussette. Il a sorti deux bols et le bocal de sucre du buffet bas. En attendant quâil passe, raconte. â Bon. Du dĂ©but, alors ? â Du dĂ©but. â Alors, si tu te rappelles, tu mâas abandonnĂ© au fin fond de la pleine mer quâon savait pas oĂč Ă©tait la cĂŽte, sur cette Ă©pave pourrie dans la vase molle, entortillĂ©e des grands filets oĂč on voyait rien⊠â Ăa, je sais, et crois-moi, je le regrette. Si câĂ©tait Ă refaire⊠â Peut-ĂȘtre. â SĂ»r. â Bon. Ă la fin, quand je suis remontĂ© sans air, yâavait plus personne. â Je me suis trompĂ© sur toi, câest tragique, je te croyais coupable. Tout est parti de lĂ et je mâen veux encore. Alors ? â Alors, comme tu mâavais abandonnĂ©, jâai nagĂ© un moment mais yâavait du courant qui me tirait au large. Pas la peine dâinsister comme tu disais. Jâai larguĂ© le bloc vide et la ceinture de plombs et jâai dĂ©rivĂ©, longtemps, des heures et des heures. En plein milieu de la nuit et de la mer, des lumiĂšres, jâai criĂ© et un chalutier mâa ramassĂ© ballotĂ© par les vagues. Je sais pas comment y zâont fait pour me voir, je bougeais plus et dans ma tĂȘte jâĂ©tais mort, et eux, ils se sont occupĂ©s Ă me rĂ©chauffer. Ils couraient partout. Ils mâont donnĂ© des habits secs, une couverture, Ă boire et Ă manger. â La solidaritĂ© des gens de mer⊠â Comme tu dis, et des pĂȘcheurs. Ils mâont gardĂ© et ils mâont appris Ă pĂȘcher au filet avec eux. Tu sais, le premier jour, ils mâont dit un truc dâun Chinois, comme quoi, si tu donnes un poisson Ă un homme, tu le nourris juste pour un jour, et si tu veux nourrir un homme pour toute sa vie, tu lui apprends Ă pĂȘcher⊠â Câest le philosophe Lao Tseu qui aurait Ă©crit ça, il y a plus ou moins deux mille ans. â Comment tu dis quây sâappelle, le Chinois de deux mille ans ? â Lao Tseu, et câest avec moi que tu as commencĂ© Ă pĂȘcher. â Ă plonger, et tu sais toujours tout sur tout, toi, avec tes bouquins. â Quelques trucs, pas toujours utiles⊠Et aprĂšs ? â AprĂšs, je voulais partir plus loin, pour oublier et voir du pays, alors ils mâont trouvĂ© la place sur le thonier. Eux, ils ont dit que jâavais de la force, que jâĂ©tais un bon marin, sĂ©rieux et tout, et lĂ je gagnais bien. Jâai pĂȘchĂ© des annĂ©es longtemps sur leur bateau et on en a tellement massacrĂ© des thons avec tous les thoniers de la MĂ©diterranĂ©e quâils ont dit quâil en restait plus assez, quâils allaient disparaĂźtre de la mer, et quâavant quâil y en ait plus, y fallait arrĂȘter. Alors, on a arrĂȘtĂ© et on a Ă©tĂ© dĂ©barquĂ©s. Je savais plus quoi faire, je pensais Ă toi, tu me manquais, et voilà ⊠â Dâaccord ! Tu ne mâas pas oubliĂ©, tu es en chĂŽmage technique et je suis heureux de te retrouver aprĂšs tout ce temps. â VoilĂ . Il faut quâon attende la permission de repĂȘcher et on sait pas quand. Je dois tĂ©lĂ©phoner au bateau dans six mois et ils me diront. Alors, en attendant⊠â Je vois. â Et de ton cĂŽtĂ© ? â De mon cĂŽtĂ©, câest la fin des palourdes. LâĂ©tang sâenvase et sâappauvrit. Plus grand-chose Ă gratter. â Ah ! Et toi ? â Pareil raclĂ©, vaseux, asphyxiĂ©. â Et les amphores quâon faisait ? Tu vois que je me rappelle⊠â Oublie. â Yâen a plus ? â Si, elles sont toujours au fond de la riviĂšre mais les temps ont changĂ©, Aristide. Le coin est surveillĂ© en permanence. Ăa craint, et tout ce quâon peut y gagner maintenant câest de la prison ferme. â Merde ! Quâest-ce on peut faire, alors ? â Jâavais bien une idĂ©e, une seule, un projet qui me trotte, mais pas dâargent pour la rĂ©aliser. Jâai pensĂ© Ă emprunter mais je nâai aucune garantie. On ne prĂȘte quâaux riches et si je demande aux banques, elles me mettront un coup de pied au cul. â HĂ©, hĂ© ! Jâen ai, moi, de lâargent, et Ă la banque. â Pas possible ! â Si. Sur un livret, ils lâont mis. Tout ce temps, yâen a pas mal⊠Alors parle-moi, parle de ton idĂ©e. â Soit. Ils ont voulu creuser un port de plaisance, et les technocrates, experts, ingĂ©nieurs et tutti quanti nâont Ă©coutĂ© personne et orientĂ© lâentrĂ©e Ă lâenvers du courant dominant et ils lâont prolongĂ© dâun canal pour le relier Ă lâĂ©tang de Thau mais le canal nâest pas assez large, ni assez profond, et, du coup, la passe du port sâensable et le canal sâenvase tous les hivers. â Oui ? Alors ? â Alors, jâavais pensĂ© acheter une drague pour dĂ©gager les accĂšs. â Une drague ? â Un bateau spĂ©cial, en acier, un grand sabot avec une pelle mĂ©canique sur le pont pour retirer les sĂ©diments du fond et une benne qui sâouvre par en dessous pour les larguer ailleurs oĂč ils ne gĂȘneront pas la navigation. â Ah ! â Câest un boulot trĂšs bien payĂ©, le curage des ports, et câest dans nos cordes. En plus, on pourrait travailler aussi en finesse et dans les recoins avec une suceuse. â Ho ! Ho ! â Ne rĂȘve pas. Ma suceuse câest un compresseur qui aspire le sable par un tuyau que tu diriges Ă la main sur le fond. â Je crois, je vois. â Câest un vieux bateau, mais il est encore en Ă©tat. â Comme moi. Et combien il coĂ»te ? â Ils en veulent cinquante mais on doit pouvoir le marchander Ă trente-cinq mille. â Jâai plus que ça. â Incroyable ! Tu es une vraie fourmi, Aristide. » Il a ri comme un gosse, la tĂȘte rejetĂ©e en arriĂšre. Et pourquoi la fourmi ? â Tu ne connais pas la fable de La cigale et la fourmi ? â La fable ? Moi, je les vois et je les entends les cigales, lâĂ©tĂ©, quand il fait bien chaud, et les fourmis⊠â Une fable, une poĂ©sie, Ă©crite il y a bien longtemps par Jean de La Fontaine qui met en scĂšne une cigale et une fourmi. Il leur donne la parole et lĂ , pour le coup, je serais la cigale et toi la fourmi. â Bon, cigale, raconte ta fable des petits animaux qui parlent. » Jâai racontĂ©, mimĂ©. Câest rigolo⊠Et tu racontes toujours extra⊠Comment il sâappelle notre bateau, la dragueuse-suceuse quâon va acheter bientĂŽt ? â La Marie-salope. â Allez ! â Mais si ! Câest une Marie-salope ! â Tu te moques ? â Pas du tout. Câest le nom quâon donne Ă ce type de bateaux. »
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Manga news > Manga > SĂ©rie > TĂȘte-en-l'air dit tout le contraire > TĂȘte-en-l'air dit tout le contraire > Editions Fiche Review Editions Images Coms0 Volumes of the serie Les Volumes VF 1 Completed VO 1 Completed Dernier paru 09/01/2019 Signaler Une erreur dans la base ou un rajout? Proposer une citation Flux RSS Politique de confidentialitĂ© Cookies CGU Privacy Policy FAQ User Agreement About Us Contact Us Univers Universe Manga Universe Animation Universe Japan Universe Video Games Univers Film-Asia Univers Goodies Universe Community News News Recent Reviews Reports Editors' Choice Books Manga-BD Novels Guide & Methods Magazines FR Publishers FR Must Have ThĂšmes Webtoon Dvds Dvds Bluray VOD Import Publishers Must Have Japan Manga-JP Artbooks Magazines JP Publishers JP Manga en ligne Lecture Manga VidĂ©os Manga VidĂ©os Anime VidĂ©os Jeux Video VidĂ©os Asie Video Games Video Games Game Console Tests Film-Asia Dvds Bluray VOD Dramas VO Films VO Goodies Cds Figurine Jeux Goodies Papeterie Textile Peluche Gashapon Agenda Recent Planning Upcoming Events Reviews And More... Authors Publishers Characters Reports Directory Partners Advanced Search MAJ Lexicon Community DĂ©dicaces Buy&Sell Librairies Tournaments Surveys Contests Collections FAQ FAQ-AV Blog Forum Copyright © 2022 All rights reservedAll pictures and illustrations are under © Copyright
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CHAPITRE I Les gorators La sombre et colossale silhouette bascula par-dessus le rempart et chuta de trente mĂštres. Elle alla se lĂ©zarder le crĂąne sur un amas rocheux, recouvert dâune mousse dense et gluante en contrebas de la muraille. Son hurlement fut Ă©touffĂ© par le tonnerre et les Ă©clairs qui dĂ©chiraient le ciel obscur pour sâabattre avec violence sur la vallĂ©e. La dĂ©gĂ©nĂ©rescence bĂ©ante du gorator lâaveuglait, mais ne lâempĂȘcha point de se relever. Elarden sâinclina par-dessus le garde-corps et le vit chanceler. Il se tenait le crĂąne avec une main et de lâautre, il reprit sa hache, se ressaisit, leva la tĂȘte et Ă©mit un cri. Cette fois, sa rage transperça la tempĂȘte. Elarden sâempressa de nouer une corde Ă la poutre de la corniche et la dĂ©roula jusquâau sol boueux de la vallĂ©e. Il entreprit une descente pĂ©rilleuse sous une pluie torrentielle. Lâeau et le vent frappaient la paroi. Les aspĂ©ritĂ©s des pierres crĂ©aient dâabondantes rigoles ruisselantes et rendaient la mousse de la muraille pĂ©gueuse. Ă chaque bourrasque, sa cape noire imbibĂ©e lui fouettait la figure. Son armure dĂ©trempĂ©e alourdissait sa masse corporelle. Ses longs cheveux indociles lui collaient au visage et amenuisaient son angle de vision pendant sa dĂ©sescalade. Dâune main, il se protĂ©geait les yeux et renvoyait sans cesse sa cape derriĂšre lui. Le vent dĂ©chainĂ© continuait Ă le flageller. Ses doigts se crispaient sur la corde. GorgĂ©e dâeau, la descente sâavĂ©rait pĂ©rilleuse. Il faisait chaque mouvement Ă tĂątons. Il risquait de perdre pied et basculer dans le vide Ă chaque instant. Les deux talons plaquĂ©s contre la muraille, Elarden se recroquevilla comme un ressort et se propulsa vers lâarriĂšre tel un funambule. Il se posa un genou sur le sol, les deux mains dans une mare de boue saturĂ©e de plasma sanguin. Les Ă©claboussures lui souillaient le visage. Lâodeur de la chair embrasĂ©e du sang coagulĂ© et du bois brĂ»lĂ© qui sâen Ă©chappaient, lui enflammait les poumons. Elle lui hachait la respiration. Inhaler devenait une option dont il aurait volontiers pu se passer. Il releva la tĂȘte, son regard affichait une froidure chargĂ©e de haine et de vengeance, il serra les mĂąchoires Ă sâen briser les dents. Les corps inertes, Ă©macier et dĂ©capitĂ©s de ses frĂšres dâarmes parsemaient le sol. Son cĆur pulsait Ă tout rompre. Il sentait le sang affluer dans ses veines tel un torrent dâeau dĂ©chainĂ©. Son Ă©pĂ©e pointĂ©e Ă bout de bras, il se rua vers la crĂ©ature, effectua une roulade frontale pour finir par glisser sous lui, il bondit sur ses pieds. Le monstre se retourna. Il intercepta un coup de hache imprĂ©cis et musclĂ© de son adversaire. Le heurt fissura son bouclier. Dans sa riposte, lâesprit obscurci par la rage, le gorator opta pour une position qui crĂ©a une brĂšche qui le rendit vulnĂ©rable. Lorsque le monstre porta son glaive vers lâarriĂšre, Elarden plissa les yeux. Il lui assĂ©na un coup dâĂ©pĂ©e et lui ouvrit la haine. Un flot de liquide foncĂ© et sirupeux en jaillit, affluant au sol par jet rĂ©pĂ©titif. Il lĂącha un cri Ă donner des frissons dans le bas du dos. Elarden, le visage tordu de dĂ©dain, le corps raide, lui enfonça sa lame acĂ©rĂ©e sous la mĂąchoire. Elle traversa la gueule du monstre, transperça ce qui lui sert de cerveau et Ă©mergea au-dessus de son crĂąne. Lorsquâil la retira, le colosse recula. Il trĂ©bucha sur des dĂ©pouilles mutilĂ©es et tomba sur les genoux. De toute la puissance quâengendrait son dĂ©sir de vengeance, Elarden le frappa Ă rĂ©pĂ©tition Ă la base du cou. Un bruit de chair dĂ©chirĂ©e et de craquement dâos en rĂ©sultat. Sa tĂȘte fut dissociĂ©e de son torse et bascula dans la boue. Elle dĂ©vala la pente et sâarrĂȘta au cĂŽtĂ© dâun bosquet de hautes herbes. MalgrĂ© le dĂ©luge, son regard diabolique lui donnait des frissons. Jamais il nâavait Ă©tĂ© tĂ©moin dâune telle dĂ©termination chez lâennemi depuis ses nombreuses annĂ©es de combats. Il sâessuya le visage du revers de sa main et lissa sa longue criniĂšre noire couverte de sang. Dâun geste brusque, il ramassa la tĂȘte par les cheveux et lâempala sur une lance enfoncĂ©e au sol. VoilĂ ce qui se passe quand on se frotte Ă moi, va rejoindre les tiens ! Pensa-t-il TĂ©moin de la scĂšne, un de ses congĂ©nĂšres sâĂ©lança sur lui. La pluie diluvienne ralentissait ses dĂ©placements dâElarden. Lourd et saturĂ© dâeau, il lança sa cape devant les yeux du monstre qui fouetta lâair de sa hache. Dâun mouvement de recul du bassin, Elarden effectua une manĆuvre avec son bouclier pour dĂ©vier lâimpact, toutefois, non sans entailler son armure et atteindre sa peau. Lâarme du gorator sâabattit sur un rocher. Du coin de lâĆil, il vola en Ă©clat. Les veines de son cou se mirent Ă battre au rythme de son cĆur. Par Nanadiah, jâaurais pu ĂȘtre ce rocher. Il se mit dans une situation qui lui octroyait une meilleure dĂ©fensive. Il anticipait le moindre des mouvements du gorator. La fatigue le gagnait. Lâeau ensanglantĂ©e courrait sur son visage. Il haletait. Ses muscles le brĂ»laient et se tendaient telle la corde dâun arc sur le point de rupture. Assailli sans cesse par les offensives de la crĂ©ature, son bouclier fragilisĂ© finit par se fendre en deux morceaux tranchants. AprĂšs avoir explosĂ© sa rondache, la hache continua sa course, lui effleura lâautre Ă©paule et se planta dans la terre boueuse. Un sourire diabolique illumina le visage de son adversaire. Avec le peu de vigueur qui lâĂ©peronnait, Elarden attrapa une lance fichĂ©e dans un cadavre encore fumant dâun de ses camarades. Tel un athlĂšte de saut en hauteur, il la planta au sol dans sa course et se catapulta sur le rocher derriĂšre le colosse. DĂ©sorientĂ©, le gorator eut Ă peine le temps de se retourner. Il fut trop lent Ă rĂ©agir. Rapide comme lâĂ©clair, Elarden bondit sur son dos et se cramponna. Les jambes enlacĂ©es autour de son cou, et avec sa lame, il transperça la peau cuirassĂ©e de son assaillant. Celle-ci pĂ©nĂ©tra entre deux vertĂšbres cervicales. Le gorator terrassĂ© sâeffondra. Le monstre empoigna le tranchant de lâĂ©pĂ©e qui lui ressortait par la gorge. Au mĂȘme moment, Elarden la retira dâun geste sec, lui lacĂ©rant la paume et un doigt. Il lança un cri de rage et tenta de le dĂ©sarçonner. Ses efforts furent vains. Elarden lâacheva avec de puissants heurts Ă la base du cou et le dĂ©capita. Il ne pouvait maintenant compter que sur son demi-bouclier pour parer les chocs titanesques de ses ennemis. Un gorator revint Ă la charge et sâacharna sur lui. Ă chaque coup, il reculait de quelques pas. Sa respiration sâaccĂ©lĂ©rait. Sa transpiration se mĂȘlait avec la pluie. De plusieurs mouvements demi-circulaires et Ă plusieurs reprises, il changea la direction de la pointe de son Ă©pĂ©e en la transfĂ©rant de main. Distrait par la manĆuvre, lâennemi stoppa net et fit machine arriĂšre, ne sachant oĂč et quand il serait frappĂ© dâestoc. En quelques secondes, Elarden escalada un gros arbre mort, appuyĂ© sur un Ă©norme rocher. Les mĂąchoires serrĂ©es, il tenta de lui sauter sur le dos. Cette fois, la tactique nâeut pas lâeffet escomptĂ©. Le tranchant de lâarme du gorator lui fit une entaille considĂ©rable Ă la cuisse. Il tomba par terre. Quelques centimĂštres plus haut, câen Ă©tait fini de moi. Il recula sur les coudes sâaidant de ses pieds, mais ses mocassins glissaient dans cette vase sanglante. La hache sâabattait entre ses jambes par intermittence. Il sâadossa Ă un roc et joua le tout pour le tout. En une fraction de seconde, Elarden se retourna, appuya ses talons sur le rocher et se propulsa sous le monstre. Avec la dĂ©termination de voir un autre lever du jour, il passa entre ses membres infĂ©rieurs et lui lacĂ©ra lâartĂšre fĂ©morale. Le sang lui jaillissait au visage. Avec maladresse, le gorator fit volte-face et fouettait lâair de sa hache. Il rĂ©ussit Ă graver une balafre qui divisait son arcade sourciliĂšre gauche et terminait sa course sur sa joue droite. Il laissa tomber Freya, recula dâun pas malhabile et hurla Ă sâĂ©poumoner. La brĂ»lure le terrassait, les images devant lui sâestompĂšrent jusquâĂ disparaĂźtre, mais par chance elles revinrent presque aussitĂŽt pour apercevoir le monstre charger de nouveau. Sans tenir compte de ses blessures. Elarden lâĂ©vita dâun bond latĂ©ral. Il effectua une pirouette sur lui-mĂȘme et sâĂ©lança vers lui, et lui dĂ©chiqueta la chair au niveau du cou avec le tranchant de son demi-bouclier. Le combat prit fin quand Elarden ramassa son Ă©pĂ©e et lui disjoignit la tĂȘte du corps. Le gorator tomba sur les genoux. Il posa le pied sur son Ă©paule et le repoussa vers lâarriĂšre. DĂ©sassembler celui-ci bascula au sol inerte. DerriĂšre lui, un grognement Ă©touffĂ© par un bruit de tonnerre passa sous silence. La lame du monstre qui sâabattait sur le crĂąne dâElarden fut interceptĂ©e par Melkior. Elarden se retourna et devint blĂȘme. Tous les poils de son corps se hĂ©rissĂšrent et des frissons lui parcoururent lâĂ©chine. Il lui fit tout de mĂȘme un sourire oblique et un clin dâĆil. Une fois de plus, Melkior le sortait du pĂ©trin. Sâil y a une personne Ă laquelle il faisait confiance Ă lâaveuglette, câĂ©tait bien lui. Lorsque le gorator vint pour ouvrir la gueule, Melkior la lui embrocha par dessous. Sa lame brillante maculĂ©e de sang traversait la gueule ouverte du gorator et dĂ©voila ses deux immenses crocs effritĂ©s et jaunit. Les mains moites appuyĂ©es sur les genoux, Elarden reprenait son souffle. â Je tâen dois une Melkior, le remercia-t-il dâune voix entrecoupĂ©e ! Il se releva, lissa ses cheveux trempĂ©s et se positionna dos Ă dos avec son second pour affronter les derniers assaillants. Il chambranlait et peinait Ă tenir sur ses jambes. Kormack, le chef de la horde, anticipait son sort et prit la fuite sans attendre lâissue de la bataille. Elarden lança son Ă©pĂ©e, elle tournoya, fendit lâair comme une dague et sâenfonça entre ses omoplates. Il empoigna le manche avec ses trois gros doigts, la retira sans Ă©mettre un seul cris ou grognement et la lança au sol. Il fit volte-face et de sa voix Ă©tranglĂ©e, lui cria. â Tekr Kormack, tekr awak eyalisdiurn Arcaan, gorators butchek tekr, les prĂ©vint-il dans son langage saccadĂ©. Sa menace, car elle en Ă©tait bien une, disait, moi Kormack, toi homme dragon, Arcaan. gorators tuer toi. Lâexpression dĂ©moniaque, imprĂ©gnĂ©e sur son visage, donna Ă Elarden des frissons dans le bas du dos. Kormack planta lâĂ©pĂ©e au sol avec fureur et disparut dans la pĂ©nombre comme si la pluie le dĂ©matĂ©rialisait. Sa vengeance prĂ©sageait le pire et Elarden en Ă©tait conscient. Melkior regarda son compagnon dâun air interrogateur. â Tu comprends tu câqui dis elâcolosse. â Ouaip ! pis ça ne sent pas bon grimace-t-il lorsquâil se retourna Elarden sentit la seule jambe sur laquelle reposait son corps se dĂ©rober sous lui, mais fut vite rattrapĂ© par son compagnon. â Un massacre, Melkior, ni plus ni moins un massacre, ce soir nous avons perdu la totalitĂ© des hommes sur le terrain.
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la saga de m tete en lair